La vraie maman Burundaise ne ressemble pas à Maggy BARANKITSE.

Maman est un terme doux utilisé par les enfants pour designer leur mère, la femme qui leur a donné naissance et qui les a élevés. Par extension et par affection, ils accordent cette gentillesse à la mère adoptive, qui a obtenu le statut de mère par acte légal et le droit indéniable aux prérogatives de la mère naturelle. La mère et les enfants, dans le cas idéal vivent en symbiose, une reconnaissance mutuelle avec une respectabilité partagée. L’un n’existe pas sans l’autre.

Dame BARANKITSE Maggy se donne certes le titre de mère, mieux encore de maman comme il en existe partout dans le monde, mais elle ne mérite pas ce titre de Maman Burundi comme elle a l’expressivité répétitive de se l’approprier et de s’enorgueillir.

1. Péchant par ignorance ou par débordement de son ego, elle se prend pour la patrie, id est le Burundi car la maman Burundi est par définition la mère patrie des Barundi.

2. – Une maman est reconnue par tous ses enfants. Or selon le venin craché aux antennes de Radio-Canada, les 2 millions de burundais qui ont voté pour le Président NKURUNZIZA ne peuvent se reconnaître en elle.

3. Une maman digne fait preuve de retenu et de respect. En prétendant qu’il n’y a jamais eu de régime aussi sanguinaire, c’est cracher sur la mémoire des 5 millions de victimes des différents dictatures hima dont elle est issue, ainsi que les veufs et les orphelins que ceux-ci ont jeté sur la route de l’exil ou dans la spoliation et la pauvreté extrême ; c’est tout le contraire du respect de l’humanité.

4. Une maman ne dresse pas ses enfants les uns contre les autres. Dame BARANKITSE Maggy participe au recrutement pour la formation d’une rébellion contre le Burundi, où vivent d’autres enfants dont elle se réclame la maternité. C’est une trahison et un complot contre sa progéniture.

5. Dame BARANKITSE n’a jamais caché son aversion contre NKURUNZIZA depuis son accession à la magistrature suprême. L’on se rappellera qu’elle a toujours crié à qui veut l’entendre qu’elle était la « personnalité la plus populaire et la plus respectée » du pays et qu’elle pourrait facilement accéder présidence du pays. Serait-ce ses motivations actuelles ?

6. Dans la culture burundaise, nous reconnaissons le titre de « SE BARUNDI : Père de la nation », l’autorité constituée qui est au dessus de la mêlé, aimant son peuple sans distinction aucune, si nécessaire, se sacrifiant pour lui. L’histoire et la culture du Burundi ne fait pas mention de « Mère de la nation » aux allures extravagantes comme dame BARANKITSE Maggy

De ce qui précède, il apparaît que l’attitude de Maggy BARANKITSE est une vile imposture à la mère patrie, une injure à la maman burundaise en état ou en devenir. Ses larmes de crocodile qui cachent mal sa folie de grandeur ne doivent distraire personne, surtout les burundais qui en ce moment remuent ciel et terre pour sauvegarder la paix acquise au prix du sang.

Encore une fois, nous espérerons que les autorités burundaises habilitées feront le suivi nécessaire aux mandats internationaux déjà émis et que cet outrage à magistrat suprême ne restera pas impuni. Que les diplomates Burundais dont les missions d’attache se trouvent dans ces pays où ces infractions se commettent, fassent leur boulot afin de préserver l’image et l’honneur de la mère patrie.

RUVYOGO Michel