La journée internationale des travailleurs commémorée en temps de paix au Burundi. 1er-05-2014 Scholastique Ndayisenga

La journée internationale des travailleurs commémorée en temps de paix au Burundi.
1er-05-2014
Scholastique Ndayisenga
Gitega, le 1er mai 2014 (PP) : Le président de la Confédération des Syndicats du Burundi (COSYBU), Tharcisse Gahungu, et le Représentant de l’Association des Employeurs au Burundi (AEB), Salvator Nizigiyimana, se sont félicités que la journée internationale des travailleurs soit commémorée en temps de paix au Burundi.

La déclaration a été faite jeudi , devant le Président Nkurunziza et Son Epouse, ainsi qu’une large auguste assemblée constituée des Membres du Corps Diplomatique et Consulaire accrédités à Bujumbura, la Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Mme Annonciata Sendazirasa, des députés et sénateurs élus dans la circonscription de Gitega, des hauts gradés de la police et de l’armée, des hauts cadres de la magistrature ainsi qu’une foule immense venue prendre part aux festivités marquant la journée internationale du travail et des travailleurs. Les cérémonies ont lieu au stade ‘Musinzira’ sis au chef lieu de la province Gitega (centre).

Les deux orateurs du jour ont vivement recommandé de préserver jalousement la paix au Burundi.

« Les travaux de développement socio-économique ont été réalisés parce que la paix et la sécurité règnent sur tout le territoire national », a fait remarquer le Représentant Légal de l’AEB.

S’adressant à la jeunesse burundaise, le président de la COSYBU l’a exhorté d’éviter à tout prix d’être manipulée par des politiciens mal intentionnés.

« Etes-vous avec les enfants de ces politiciens qui vous induisent en erreur pendant que vous agissez mal sur instruction de ces politiciens ? », a interrogé M. Gahungu.

La journée du premier mai ou Journée Internationale du Travail et des Travailleurs a été célébrée sur toute l’étendue de la République du Burundi. Cette fête tire son origine des combats du mouvement ouvrier en vue d’obtenir une journée de travail de huit heures maximum, c’était à la fin du XIXe siècle aux Etats-Unis d’Amerique.