Pour le Burundi, l’éclaircie pointe à l’horizon avec cette résolution 2248(2015) du Conseil de Sécurité de l’ONU

Avec les travaux de dialogue à tous les niveaux qui ont commencé au Burundi, que vont devenir les Sindumuja et les adeptes du CNARED ? On est en droit de se dire que certains vont s’amender et d’autres devront faire face à leurs actes criminels, leurs propos incendiaires, leurs propos divisionnistes et de haine car le terrorisme qui a sévi dans quelques quartiers de la ville de Bujumbura, l’insécurité et la peur que ces terroristes ont fait subir à des citoyen paisibles ne pourront pas rester sans réponses appropriées.

La France avait été initiatrice de la première mouture de cette résolution qui a été d’office modifiée de fond en comble, par la majorité des membres du Conseil de Sécurité, pour la simple raison qu’elle inversait les rôles, prenant les terroristes pour des victimes et qu’en plus, il fallait que des casques bleus puissent se déployer au Burundi et mettre administrativement le Burundi sous tutelle de l’ONU pour une période indéterminée. Afin de priver le Burundi de sa souveraineté nationale.

Evidemment, elle avait comme plan B, au cas où le Burundi refuserait la présence de ces casques bleus, de le frapper militairement tel qu’on l’a vu dans d’autres pays dont comme conséquences aujourd’hui, les situations jusque maintenant sont pires que tout ce qu’on peut imaginer. Tout détruit, saccagé et les populations en errance.

Les mêmes causes provoquent les mêmes effets. Face à ce terrorisme sans nom, le Gouvernement burundais a agi avec beaucoup de sagesse et n’est pas tombé dans le piège de ceux qui lui voulaient l’anathème. Il n’a pas décrété l’état d’urgence, il n’a pas fermé ses frontières, il n’a pas encerclé les quartiers en insurrection avec des militaires ou n’ont pas occupé les places, au contraire au péril de leur vie, les Policiers ont continué à courber l’échine même quand les leurs tombés exécutés par les insurgés, tirés dessus comme des lapins ou à coups de grenades et voilà aujourd’hui, cette patience commence à payer puisqu’on en vient au dialogue conformément à nos traditions.

Je viens d’apprendre que des actes de terrorisme viennent d’être commis à Paris, Je ne peux que déplorer les centaines de victimes innocentes directes et indirectes fauchées ou touchées par des terroristes sans noms et je présente par la même occasion mes condoléances les plus attristées aux familles éprouvées par cette lâcheté, à la France et à l’humanité entière.

Je termine mon propos en invitant toute personne éprise de paix de compatir également à la souffrance du peuple burundais, de lui être juste et de lui manifester sa solidarité agissante pendant cette période où ses ennemis lui assènent des coups tranchés à longueurs de journées car dit-on c’est dans le malheur qu’on reconnait ses amis.

Je n’ose pas m’imaginer ce qu’il en aurait advenu au Burundi si une attaque terroriste de même envergure avait frappé Bujumbura. Surement, ils auraient constaté que l’Etat burundais et son Gouvernement sont incapables de protéger la population et que donc la réponse pour éviter le génocide et la propagation de la violence dans la sous-région, est le déploiement rapide des casques bleus et la mise sous tutelle du Burundi.

Si la France et les autres pays européens, qui avaient soutenu sa proposition de résolution qui tendait à éviter un hypothétique génocide dans le futur au Burundi, sont sincères et désireux de lutter contre le crime de génocide partout et en tout lieu, qu’ils prennent d’ores et déjà une résolution exigeant la reconnaissance officielle par les instances onusiennes du génocide, qui lui, a eu lieu en 1972 contre les Hutu du Burundi et dont plusieurs personnalités à travers le monde ont fait mention à plusieurs reprises et à maintes occasions, le plus récent à le faire étant le Pape cette année-ci.
Tôt ou tard la vérité finit toujours par triompher.

Rwabahungu André