Le Burundi est stigmatisé alors qu’il est aussi victime du terrorisme

Depuis le 26 avril 2015, des terroristes qu’on qualifie injustement d’insurgés, frappent, tuent, cassent et saccagent tous les jours dans la ville de Bujumbura. Au lieu de condamner ce terrorisme sans nom, voilà que le reste du monde via certains lobbyings occidentaux, ne fait que mettre la pression sur le gouvernement burundais, alors qu’il faudrait plutôt l’encourager à mater sérieusement ces terroristes qui une fois que le Burundi serait tombé ne s’empêcheraient pas de s’attaquer aussi à la sous-région.

Je me demande quel est le but rechercher quand on veut que le Burundi cesse de combattre ces terroristes qui sortent des bois dès que la nuit tombe et qui s’en prennent à des innocents par ici et par là dans certains quartiers de Bujumbura, sans qu’aucune condamnation ne soit prononcée contre ces barbares. Les centaines de morts qu’on déplore actuellement depuis le 26 avril, sont à mettre sur le compte de ces terroristes. La paix et la tranquillité seront totales aussitôt que ces terroristes seront complètement mis hors d’état de nuire.

En Belgique, depuis que le monde entier a découvert que de Molenbeek sont partis les terroristes qui ont frappé à Paris et faisant plusieurs dizaines de victimes innocentes, le niveau d’alerte à Bruxelles est maximum. Le Conseil national de sécurité se réunit ce samedi matin après que le niveau d’alerte a été relevé à quatre, soit le maximum, pour Bruxelles durant la nuit.

Il est conseillé à la population d’éviter les lieux à forte concentration dans la capitale (© REUTERS, © BELGA, © EPA).

« Nous avons suffisamment d’éléments pour estimer que la menace est précise et imminente », a affirmé à son arrivée le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders.

Le Premier ministre Charles Michel, avec les vice-premiers ministres chargés de de l’Intérieur, Jan Jambon, des Affaires étrangères, Didier Reynders, de la Justice, Koen Geens, et de l’Economie, Kris Peeters, sont arrivés au 16 rue de la loi à Bruxelles vers 9h00, pour se concerter avec les autorité chargées de la sécurité.

« La menace est suffisante pour passer au niveau d’alerte quatre, nous devons maintenant prendre des mesures », a déclaré à son arrivée le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon.

Le terrorisme est devenu sans frontière quelles que soient ses raisons et ses motivations car il sème la terreur partout sans distinction et c’est la raison pour laquelle on devrait cesser d’impose des pertes de temps et des moyens au gouvernement burundais et voir qu’il fait face à des actes de violence sans précédent, qu’il est la victime, qu’à ce titre lui être juste dans ces efforts de tout faire pour protéger les citoyens paisibles notamment en désarmant de gré ou de force ces terroristes qui compromettent la tranquillité des citoyens burundais et celle de tous ceux qui y résident.

Oui au dialogue avec tous ceux qui sont épris de paix et de justice, oui au combat sans merci contre tous les terroristes quelles que soient leurs motivations ou leurs origines.

Ruvyogo Michel