Le Burundi entend reboiser 8000 hectares par an pendant quinze ans à partir de 2016, et projette de remplacer à 100% à l’échéance 2030 tous les fours de carbonisation traditionnels en les substituant progressivement par des engrais chimiques dans le secteur de l’agriculture, a indiqué le ministre burundais en charge de l’Environnement, Emmanuel Niyonkuru, dans une interview accordée à Xinhua.
Le burundi réaffirme sa détermination à contribuer à l’effort mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de renforcement de la résilience aux changements climatiques, selon un communiqué de presse sorti à l’issue d’un conseil des ministres convoqué jeudi par le président Pierre Nkurunziza.
Le ministre de l’Environnement, qui a défendu le dossier au conseil des ministres, a précisé qu’il a mené ce plaidoyer dans le cadre de la contribution du Burundi aux préparatifs de la prochaine conférence internationale sur le climat prévue à Paris(France) du 30 novembre au 8 décembre 2015.
M. Niyonkuru va décoller de Bujumbura le 28 novembre pour participer à la conférence de Paris. Il a souligné que les négociations sur le climat vont s’inspirer des décisions prises, en décembre 2014 à Lima (Pérou), par la 20ème conférence des parties à la convention des Nations Unies sur les changements climatiques.