Lettre de BUSOKOZA au Ministre de l’intérieur : le diable se cache dans les détails par Webmaster ⋅ Nyabusorongo lundi 3 février 2014

Lettre de BUSOKOZA au Ministre de l’intérieur : le diable se cache dans les détails
par Webmaster ⋅ Nyabusorongo lundi 3 février 2014

Le limogeage de Busokoza secoue sérieusement le parti UPRONA. D’où les menaces de retirer les ministres du Gouvernement et de provoquer les troubles dans le pays. Pour brouiller les pistes, Charles NDITIJE et BUSOKOZA chercheraient à faire croire que leur vie serait en danger et qu’ils choisissent de se réfugier dans des ambassades. Il faut dire que BUSOKOZA a écrit la correspondance adressée au Ministre de l’Intérieur sous pression.

Non seulement le Premier Vice-président ne signe pas ce genre de correspondance mais charge son chef de Cabinet de signer ; mais également la référence des documents de la Première Vice-présidence n’est pas ajoutée à la main ! Point n’est besoin de préciser que la correspondance de Busokoza n’était pas un arrêté mais une simple communication.

Est-ce à dire que le chef de Cabinet de Busokoza ait refusé de signer la lettre ? Est-ce à dire que la lettre a été rédigée par des personnes étrangères à la Première Vice-présidence ? Un laboratoire du parti UPRONA ou les parrains de Busokoza ? Le camp de Busokoza vient de charger Julien NIMUBONA de jouer les hérauts des mauvais perdants et de dire au monde que la crise concerne tout le pays ! Archifaux.

C’est une crise limitée dans l’unique camp de l’UPRONA. Le non-dit de cette crise de l’UPRONA est que ce parti refuse de changer et de comprendre que les jeunes loups veulent également leur place au soleil. BUSOKOZA comme les Julien NIMUBONA veulent garder le parti sous le contrôle des caciques. Or, les jeunes dudit parti veulent le changement. Pour couper les herbes sous les pieds des jeunes militants ambitieux, les caciques de l’UPRONA n’hésiteraient pas à acheter les chômeurs et délinquants de la capitale pour aller engager un bras de fer avec la police. Ils se tromperaient d’époque. Pour ce qui est des prétendus combattants qui se réveilleraient maintenant dans la Rukoko, ce canular est trop grossier.

La balle est par ailleurs dans le camp du Président de la République : il faut trouver un autre Vice-président et remettre le gouvernement au travail. Le bruit des casseroles de l’UPRONA peut continuer à se faire entendre mais la sérénité doit être de mise au sommet de l’Etat. L’opinion internationale peut s’impatienter et envoyer des informations erronées sur la crise de l’UPRONA. Il est vrai que cette crise arrange ceux qui veulent que le BNUB demeure au Burundi encore pour longtemps. Si UPRONA échoue à se conformer aux décisions judiciaires, ce ne serait qu’un bon débarras car partout en Afrique la déconfiture des anciens partis Etat a été constatée et achevée sans chambardements majeurs dans les pays.

Sources: site Nyabusorongo