Le gouvernement congolais note la poursuite des mouvements des retournés et d’expulsés du Burundi pour cause d’absence de titres de séjour. La Direction Générale de Migration « DGM » a expulsé, à son tour, certains burundais en situation irrégulière en RDC, rapporte le compte rendu de la réunion du conseil des ministres présidée vendredi par Félix Tshisekedi. Aucun chiffre n’a cependant était fourni.
Plus de cent étudiants congolais avaient été arrêtés et refoulés en septembre en RDC. C’était suite à une opération de contrôle des documents de résidence initiée par la police burundaise. Il y a plus de 6000 étudiants congolais dans les universités burundaises, selon diverses sources.
Selon les étudiants congolais, ils sont pour la plupart détenteurs des cartes de séjour délivrés par la communauté économique des pays de grands lacs (CEPGL), mais la Police burundaise explique que c’est un document qui n’a qu’une validité de trois mois Et ne donne pas droit aux étrangers de s’installer de faire des études.
Plusieurs d’entre eux avaient été renvoyés en RDC par le poste frontalier de Gatumba et n’ont pas pu clôturer l’année académique.
Moins coûteuses mais équipées, les universités de la capitale burundaise sont prisées par des jeunes du Kivu pour leur système LMD.
Les rapports migratoires entre la RDC et le Burundi sont parfois tendus. Dans un autre contexte, en janvier, 114 sujets burundais, en séjour illégal, avaient été arrêtés par les forces armées congolaises au village Karamba, dans la presqu’île d’Ubwari, en territoire de Fizi (Sud-Kivu). Ces étrangers, tous des civils, étaient soupçonnés par l’armée d’être complices aux forces négatives notamment des Maï-Maï, dans la région. Ils avaient été renvoyés dans leur pays.
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