Le ministre burundais des Relations extérieures, Alain-Aimé Nyamitwe, a animé une conférence de presse, ce jeudi 17 décembre, à la présidence de la République. Objectif : clarifier certaines questions en rapport avec la coopération internationale.
Le ministre Nyamitwe s’est exprimé sur les relations entre Bujumbura et Bruxelles. Selon lui, il est inconcevable qu’un Etat quelconque s’immisce dans les affaires politiques d’un pays souverain. « Le Burundi n’a jamais fait un acte pareil! », a-t-il martelé.
Concernant l’aide financière accordée par la Belgique au Burundi, Alain Nyamitwe rétorque que le Burundi ne vit pas au crochet de la Belgique. Et d’ajouter : « la Belgique a également besoin de nous ! » D’après lui, l’essentiel, ce sont les relations.
Le ministre des Relations extérieures a également répondu aux questions en rapport avec les relations entre Kigali et Bujumbura. Pour le moment, explique-t-il, ce n’est plus un secret, c’est évident, il y a même des rapports des organisations indépendantes commencent à montrer qu’il y a des réfugiés burundais qui participent aux formations militaires.
Alain-Aimé Nyamitwe a été clair : «Nous continuons à appeler Kigali pour que cela s’arrête, car de tels agissements ne sont pas de nature à renforcer les relations entre nos deux pays. Même les efforts fournis par le CEPGL n’ont abouti à rien».
Le chef de la diplomatie burundaise a annoncé que le gouvernement comptait mener des enquêtes sur les attaques perpétrées vendredi le 11 décembre contre des garnisons et la répression dans les quartiers qui a suivi, pour que les responsables soient traduits en justice.