Le Secrétariat Permanent du Conseil national de Sécurité (CNS) a organisé mardi 17 décembre 2019 au chef lieu de la commune Makebuko dans la province de Gitega, un atelier de renforcement des capacités des responsables des Comités Mixtes de Sécurité à la base, des communes et collines de Makebuko et Itaba. L’atelier portait sur l’Alerte Précoce et Réponse Rapide en matière de Sécurité Humaine, le Renseignement Préventif et la lutte contre les rumeurs pendant la période pré-électorale.
Dans son mot de bienvenu, le Gouverneur de la province de Gitega Venant Manirambona a fait savoir que les causes principales d’insécurité dans cette province sont les conflits fonciers, les grossesses non désirées, la consommation des boissons prohibées et d’autres stupéfiants.
Le Secrétaire Permanent du CNS, Colonel Pierre Claver Nzisabira a rappelé aux comités mixtes de sécurité que la sécurité du pays ne concerne pas que les forces de défense et de sécurité mais aussi toute la population burundaise et même les étrangers qui y vivent. Il les a exhortés à lutter contre les boissons prohibées qui nuisent à la santé de la population et qui, par conséquent causent de l’insécurité sanitaire.
Le chômage des jeunes étant l’une des causes d’insécurité au Burundi faisant que la plupart de ceux qui abandonnent ou terminent l’école se retrouvent dans la rue, Colonel Pierre Claver Nzisabira leur a demandé d’entreprendre et de se regrouper en coopératives afin que la banque des jeunes leur accorde des crédits pour réaliser des projets de développement.
Il a rappelé que le comité mixte de sécurité dans chaque commune est présidé par l’administrateur communal qui est l’œil et l’oreille du Président de la République dans cette commune.
Il a précisé que le comité mixte de sécurité est composé par tous ceux qui interviennent dans le développement de la commune.
Pour rappel, le comité communal mixte de sécurité est composé de l’administrateur communal, le chef de poste de police et le président du tribunal de résidence qui règlent les différends, les chefs de zones, les responsables de la sécurité sur les collines, les responsables de l’éducation, de la santé, de l’hygiène, de la société civile et des confessions religieuses.
Par NDARIBAZE Jean Marie