L’institut supérieur des cadres militaires (ISCAM), a procédé mercredi 22 janvier 2019 à la séance de validation des programmes d’enseignement à l’ISCAM.
L’institut supérieur des cadres militaires est reconnu comme le centre d’excellence dans la sous région. Il est donc nécessaire qu’il intègre le système Baccalauréat –Master – Doctorat (BMD) comme le stipule la loi numéro 1/22 du 30 décembre 2011 portant réorganisation de l’enseignement supérieur au Burundi.
Ainsi depuis 2015, l’ISCAM a intégré le système BMD sans toute fois avoir un cadre légal de l’offre de formation à l’ISCAM. Le chargé de la formation militaire au ministère de la défense nationale et des anciens combattants Rémy Nduwayo a précisé que prochainement, l’ISCAM compte délivrer des diplômes de baccalauréat après avoir rempli toutes les exigences et directives émanant du ministère ayant l’enseignement supérieur dans ces attributions d’où la tenue imminente de cette séance de validation des programmes d’enseignement à l’ISCAM a-t-il martelé.
Concernant la promotion du système BMD qui n’a pas encore eu leur diplôme, le Chef de service de la formation académique au ministère de la défense a indiqué que ces lauréats sont occupés par la formation du centre commando donc, ça n’a rien perturbé a-t-il souligné.
Lt col Prime Niyongabo, le Chef de service de la formation académique à l’ISCAM a précisé que le temps qui reste pour l’obtention de ce document ne sera pas long. Selon lui, la commission chargée d’analyser le contenu de l’offre de formation de l’ISCAM et donner des recommandations va parcourir l’offre de formation et va essayer de corriger les erreurs de fonds et de formes, les problèmes de codages, des intitulés et mettre dans l’annexe des spécimens, les bulletins, les diplômes et la liste des enseignants.
Il a en outre annoncé que la commission chargée d’analyser le contenu de l’offre de formation va perfectionner ce document . Dès que ces documents seront disponibles, les lauréats de la première promotion auront leur diplôme a – t – il signalé.
Par BIGIRIMANA Raphaël