L’Assemblée Nationale s’est réunie mardi 18 février 2020 à l’Hémicycle de Kigobe, dans une séance des questions orales. Le Ministre des affaires étrangères Ezéchiel Nibigira était l’invité du jour.
Les députés ont voulu connaitre les pays où les Burundais obtiennent des facilitations dans les domaines de la santé, de l’éducation et du commerce. Le Ministre Ezéchiel Nibigira a fait savoir que les pays comme l’Inde, la Chine, l’Egypte, la Hollande et d’autres envoient des médecins spécialistes intervenir au Burundi. Ces pays facilitent également l’accès des Burundais dans ces pays pour s’y faire soigner, a-t-il ajouté.
Dans le domaine de l’éducation, le Ministre des relations extérieures a indiqué que certains pays comme la Chine, la Russie, l’Algérie et le Maroc accordent des bourses d’études aux Burundais. Le Président de l’assemblée nationale a évoqué les cas d’étudiants qui obtiennent des bourses d’études et restent à l’étranger alors qu’ils ont étudié grâce aux fonds de l’Etat.
Le Ministre Ezéchiel Nibigira a fait savoir que le Gouvernement du Burundi a déjà sollicité des enquêtes qui sont déjà en cours sur ce genre de situation. Ceux qui sont restés à l’étranger après leurs études devront rembourser de l’argent à l’Etat burundais, a-t-il précisé.
Les élus du peuple ont aussi voulu savoir s’il n’y aurait pas d’accords entre le Burundi et les pays qui ont besoin d’une main d’œuvre. Ezéchiel Nibigira a expliqué que les Burundais travaillent dans plusieurs pays et que c’est quand ils ont des difficultés qu’ils recourent au ministère des relations extérieures comme par exemple ceux qui travaillent aux Emirats Arabes Unis. Et d’ajouter qu’un projet de loi a déjà été préparé en vue de protéger les Burundais qui vont travailler à l’étranger. De surcroit, il y aura une direction au sein du ministère des affaires étrangères qui se chargera de ce genre de cas, a précisé le Ministre.
Une question en rapport avec les étudiants congolais qui ont été expulsés du Burundi a également été soulevée. Pour le Ministre des affaires étrangères, ces étudiants ont été refoulés car ils sont entrés au Burundi munis d’un laisser passer CPGL sans visa de séjour.
Par NDAYISENGA Espérance