Le porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes Pierre Nkurikiye s’est adressé lundi 25 février 2020 à la presse pour parler des actes perpétrés par des bandits à mains armées dans différents coins du pays.
Pierre Nkurikiye a fait savoir que samedi le 22 février 2020 à l’hôpital de Kibuye en commune Bukirasazi de la province de Gitega, des bandits à mains armées véhiculées par 2 voitures ont pénétré à l’intérieur de l’hôpital, ont volé de l’argent et ont blessé un médecin étranger qui y travaille. La population a alerté la police qui a poursuit ces bandits : un d’entre eux a été tué, un véhicule et 2 fusils de type kalachnikov ont été saisis, 1 bandit et le propriétaire de la voiture ont été appréhendés, a ajouté Pierre Nkurikiye.
Il a indiqué que ce groupe de bandits travaillait avec un autre groupe qui a commis beaucoup de forfaits dans la capitale Bujumbura où 9 d’entre eux sont incarcérés à la prison centrale de Mpimba. Ce groupe a opéré une fusillade au bar chez Gilbert à l’avenue Muyinga, il est aussi responsable de l’assassinat d’un échangeur de monnaie Nikiza Mariam abattue à Buyenzi et des assassinats perpétrés à Kanyosha , Kinama, etc, a souligné Pierre Nkurikiye.
Le porte-parole du ministère de la sécurité publique a également parlé d’un groupe armé signalé depuis lundi 19 février 2020 dans les communes de Bujumbura commune dans Isale, Kanyosha et Nyabiraba. Il a indiqué que ce groupe est venu de la RDC et que jusque dimanche 23 février 2020, les combats entre ce groupe et les forces de sécurité ont fait état de 20 morts coté rebelles, 2 policiers grièvement blessés, 6 rebelles capturés ainsi que 12 armes saisies dont 10 kalachinkov.
Le ministère de la sécurité publique tranquillise la population que la paix et la sécurité règnent sur tout le territoire national et lui demande de continuer à vaquer à ses occupations.
Pierre Nkurikiye a expliqué que chaque fois qu’il y a un événement important dans le pays, de pareils groupes surgissent pour détourner l’attention de la population. Et d’ajouter que le ministère en charge de la sécurité demande la vigilance de la population et surtout lui demande de dénoncer auprès de la police toute situation anormale pouvant causer l’insécurité au sein de la population, a conclu Pierre Nkurikiye.
Par NDARIBAZE Jean Marie