Come nous l’avions annoncé dans notre précédent article « le CNARED vole en éclats », des sources internes confirment sa désagrégation, en pleine mer. Après le naufrage, on trouve sur une planche flottante trois estrémistes de renom, Sinduhije, Busokoza, Minani Jérémie; un frondeur, Rufyikiri, un frodebiste, Minani Jean et une femme, Ndenzako Aline. Une belle équipe en attente de sauveteurs.
L’important pour le gouvernement est de ne pas commettre l’erreur de la perdrix: elle a sauvé un serpent d’un incendie de brousse, et quand ils se sont retrouvés en sécurité, le serpent lui a dit: « Maintenant je te mange ». Et que devient Nyangoma, et le reste de l’équipage ? Mystère. Voici en entier l’article de leur site B24.
Le CNARED se scinde en deux
A l’issue de trois jours de réunion, le CNARED vient, tout seul, de se « NYAKURISER » officiellement. Un nouveau directoire vient d’être mis en place.
Ce directoire a pour mission de se rapprocher du pouvoir de Bujumbura afin d’avoir des postes dans un probable gouvernement dit de transition à la solde du parti au pouvoir.
La composition du nouveau directoire à lui tout seule est éloquente. Sur les six commissaires, trois sont depuis longtemps à la solde du pouvoir dictatorial de Bujumbura. Notons aussi que le chauffeur personnel de NYAGOMA en la personne de KABURANIRWA Emmanuel hérite de la sous commission des finances.
Voici donc les nouveaux commissaires du CNARED:
SINDUHIJE Alexis à la sécurité;
MINANI Jean aux négociation;
BUSOKOZA Bernard à la politique;
RUFYIKIRI Gervais à la diplomatie;
MINANI Jérémie pour la communication;
NDENZAKO Aline aux droits de l’homme.
Auparavant, le CNARED comprenait 12 commissaires. Ce directoire a également pour mission d’écarter le président du CNARED, NYAGOMA Léonard, dans les plus bref délais. Ce dernier bloquerai, selon notre source, les négociations souterraines avec le CNDD-FDD afin d’accéder à des postes juteux. Ce qui ouvrira les portes au président NKURUNZIZA à la légalisation de son troisième mandat.
D’autres sources nous signalent ici et là des négociations toutes azimuts entre le général NIYOMBARE du FOREBU avec le parti au pouvoir et celles de SINDUHIJE du RED-TABARA avec le gouvernement en place à Bujumbura.
Depuis que le CNARED a perdu sur l’échiquier international, une course est donc lancée pour en finir avec un exode qui affame de plus en plus nos « quémandeurs-opposants ».
Comme le dit si bien notre vieux président BAGAZA: « Il n’y a pas d’opposants au Burundi, il n’y a que des demandeurs d’emploi ».
KABURUNDI Jean Jacques