Communiqué n° 7 du Collectif International de Soutien au Candidat Pierre Nkurunziza (CISCAP) du 29/02/2016

Ce lundi le 29 février 2016, la coordination du CISCAP s’est réunie d’urgence à Bruxelles/Belgique. Deux points étaient à l’ordre du jour, à savoir :
• Les propos gravissimes concernant l’incitation à la haine interethnique et à la guerre civile au Burundi, véhiculés ces derniers jours dans les médias étrangers par certains responsables et membres du CNARED.
• La découverte macabre de charniers/fosses communes à Mutakura dans lesquels se trouvent des individus sauvagement assassinés par les insurgés « Sindumuja », pour le seul crime d’avoir soutenu la candidature de S.E Hon. Pierre NKURUNZIZA.

1. Des propos gravissimes à l’incitation à la haine interethnique et à la guerre civile au Burundi.
Dans l’article «Le Burundi n’a rien à craindre des médiateurs africains » paru dans le Carnet de Colette Braeckman du journal belge le Soir, deux anciens dignitaires burundais (l’ancien président Sylvestre NTIBANTUNGANYA et l’ex-deuxième vice-président, le belgo-burundais Gervais RUFYIKIRI) actuellement membres du CNARED, plateforme des membres des organisations de la société civile et de l’opposition radicales burundaises, dont la plupart est basée à Bruxelles, se sont mis à l’exercice de diffamation, de l’incitation à la haine interethnique et à la guerre civile au Burundi. Alors que la communauté internationale nie toute éventualité de génocide au Burundi et que les Burundais eux-mêmes ne cessent de refuser que l’on continue à leur prêter les préparatifs d’un génocide ; qu’ils considèrent par ailleurs, comme une séduction et un fond de commerce utilisés par ceux qui veulent arriver au pouvoir par d’autres moyens que la volonté populaire, ces politiciens continuent malheureusement à brandir le spectre d’un génocide.
Pour le CISCAP, de tels propos condamnés par la quasi-totalité du peuple burundais et, contraires à la résolution 2248 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, sont inadmissibles. Ceux-ci relèvent d’une simple machination extérieure visant à diviser pour mieux régner. Non seulement, ils sont dictés par un climat de frustrations mais aussi par une solidarité négative pour des ambitions personnelles vu l’origine et le passé de ces deux individus. Le CISCAP appelle par conséquent le peuple burundais à rester soudé et sourd face à de telles sollicitations. Il rappelle à l’opinion que S.E Hon. Pierre NKURUNZIZA, de par son vécu personnel, a été, est et restera toujours un homme de paix et de sauvegarde de l’unité nationale. En dépit des Accords d’Arusha et de la Constitution Burundaise, la cohésion sociale demeure une des grandes valeurs défendue par ce dernier tout au long de son parcours citoyen et politique.
2. Découverte macabre d’un charnier humain à Mutakura.
Au moment où certains organismes non-gouvernementaux acquis à la cause des organisations de la société civile et de l’opposition radicale burundaises, dont Human Rights Watch et Amnesty International s’empressaient à rédiger des rapports accablants sur le Burundi et invoquant des crimes de guerre sur le dos du gouvernement burundais, le CISCAP vient d’apprendre avec indignation et horreur la découverte macabre d’un charnier à Mutakura, un des quartiers dits contestataires du mandant de S.E Hon. Pierre NKURUNZIZA, charnier dans lequel se trouvaient très probablement des individus assassinés et victimes de leur soutien à ce dernier. En effet, grâce à la collaboration et aux informations fournies par des insurgés qui se rendent en nombre ces derniers jours, c’est ce lundi 29 février 2016 qu’a été découvert ce charnier sans nom. Cette première découverte (qui certainement en cache d’autres) prouve encore l’ampleur de la barbarie humaine derrière cette insurrection, que les leaders des organisations de la société civile et de l ‘opposition radicales et leurs mentors continuent à vendre auprès des médias occidentaux et milieux néo-colonialistes, comme légitime. Considérant les rapports des organismes ci –haut mentionnés, le CISCAP invite, si une fois ces rapports n’émanent point d’une quelconque diversion de leur part, à revoir leur copie , à condamner sans réserve et à cesser immédiatement de collaborer avec les auteurs et instigateurs d’un tel crime (et certainement d’autres à venir) afin qu’ils soient traduits devant la justice et répondent de leurs actes. Autrement, ils feront face à l’histoire.
Le CISCAP, étant un collectif de soutien à S.E Hon. Pierre NKURUNZIZA, est actuellement en deuil suite à cette tragédie, et se joint aux familles qui ont perdu les leurs dans ces moments de grandes épreuves. Les disparus n’étaient que de simples citoyens burundais en exercice de leur plein droit dans une société démocratique. Soutenir S.E Hon. Pierre NKURUNZIZA est un choix non seulement garanti par la constitution burundaise, mais aussi par le droit international. Nul ne peut donc se voir ôté la vie à cause de ce choix. C’est pourquoi dans le souci de se souvenir, de prévenir et de bannir, le CISCAP suggère au gouvernement burundais ce qui suit :
• Penser à ériger un mémorial national pour tous les disparus victimes de l’insurrection/terrorisme en cours
• Vu le mouvement de reddition volontaire et en masse des insurgés, créer un centre de rééducation et de réorientation patriotique pour ces derniers afin qu’ils ne retombent dans la récidive.
Pour conclure, le CISCAP invite l’opinion tant nationale qu’internationale à la vigilance pour éviter que des individus malintentionnés ne continuent à transformer les auteurs et les instigateurs de la violence au Burundi en victimes. Qu’au moment où le Burundi et le peuple burundais s’attèlent à la recherche et à la consolidation d’une paix durable, les médias étrangers, en particulier occidentaux, cessent d’entrer dans le jeu des organisations de la société civile et de l’opposition radicales dont le seul but est de reconquérir le pouvoir par tous les moyens, n’en déplaise les conséquences. Quant à ces politiciens en exil, il n’est jamais trop tard pour mieux agir. Que cette audience médiatique qui leur est favorable actuellement soit utilisée comme un instrument d’appel à la non-violence et surtout d’assainissement du climat de dialogue paisible, franc et inclusif auquel les Burundais sont appelés.
Fait à Bruxelles, le 29 février 2016

Président : Dr. Innocent Bano
Secrétaire Exécutif : Florien Ntwari