Ces dix derniers mois auront sûrement mis à dure épreuve le dictateur du Rwanda, Paul Kagame, habitué à faire trembler les forêts et les savanes de l’Afrique Centrale. Ses astuces ont été décodées et contrecarrées au Burundi, à tel point qu’il semble
C’est l’opposante politique Victoire Ingabire qui avait porté plainte devant cette Cour, contre la violation de ses droits en prison. Tant que Kagame était à la chasse de ceux qu’il appelait des génocidaires, pour les déférer devant le TPIR – ironie du sort, basé lui aussi à Arusha!-, il n’y a pas un angle de la terre qu’il n’a pas remué pour les trouver et les faire juger.
Ils étaient tous exclusivement HUTUS. De même, les assises populaires dénommées gacaca, qui servaient à justifier l’assassinat des hutus de l’intérieur, leur emprisonnement ou la spoliation de leurs biens, ont été bien huilées et fait tourner à grand régime par Kagame. Sans remords. Maintenant qu’une femme politique Hutu, injustement emprisonnée et maltraitée saisit le tribunal pour défendre ses droits, Kagame n’a fait autre que s’échapper; il a retiré son pays de la juridiction de ce tribunal ! C’est son habitude.
La dernière fois que Kagame avait fui est quand il avait traduit devant un tribunal français Pierre Péan, l’auteur du livre « Noires Fureurs Blancs Menteurs » qui contredisait la version officielle sur génocide rwandais. L’accusé se présenta, mais Kagame non. Il avait peur qu’on dévoile toute sa supercherie. Voilà le talon d’Achille de notre Lion des Grands Lacs, qui a dévoré des millions de personnes, mais qui a peur d’un procès !
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