Charles Nditije veut s’accrocher contre vents et marais
dimanche 11 mai 2014 par Jean Ikoraneza
Parvenu à la tête du parti de l’Union pour le Progrès National à la faveur d’un Congrès émaillé d’irrégularité d’autant plus que lui et sa clique ont procédé au recrutement de faux Congressistes afin de barrer la route de l’aile dissidente dite de la réhabilitation, présidé par Prof Evariste Ngayimpenda devenu par la force des choses son allié intime.
Ledit Congrès très controversé et qui a fait l’objet d’une plainte auprès de la Cour Suprême a été déclaré nul et non avenu par la justice, qui à son tour a demandé au ministre ayant l’intérieur dans ses attributions d’annuler la validité de ce dernier et de ne considérer que les anciens responsables, pour qu’il réorganise un congrès national. Et donc, Nditije Charles a du céder le fauteuil à son prédécesseur Dr Ir Bonaventure Niyoyankana qui a décliné l’offre et Mme Concilie Nibigira en tant que numéro deux du parti a du prendre les choses en main. Au regard de son comportement, il semble qu’il ne s’est pas avoué vaincu, puisqu’il continue à échafauder des plans de déstabilisation de son parti et du pays, de surcroit, se permet de signer des déclarations mensongères au nom du parti des Badasigana.
Mme Concilie Nibigira sur les ondes de la radio nationale, a déclaré ce jeudi 08 avril 2014, que la signature apposé par Charles Nditije dans une déclaration soutenant la thèse selon laquelle des armes seraient distribuées à la jeunesse affiliée au parti au pouvoir, n’est qu’une usurpation de fonction, en précisant que sa formation politique à des instances reconnues par la loi et qui sont les seules interlocutrices du gouvernement et la communauté internationale.