Selon des sources très proches des services de renseignements burundais et tanzaniens, le président rwandais Paul Kagame, qui gouverne le Rwanda par procuration des pays occidentaux et de leurs multinationales, envisagerait d’impliquer son armée pour des attaques militaires simultanées contre les deux pays, le Burundi et la Tanzanie.
Ces sources ont révélé que tout était planifié selon un double standard combinant une tentative de changement de régime via un mouvement insurrectionnel comme celui de 2015 où un petit groupe de manifestants extrêmement violents a affronté la police pendant près de trois semaines, soutenu par un arsenal de presse occidentale. Organes et même des lobbies au Conseil de sécurité des Nations Unies. Nous nous souviendrons que pendant et après l’insurrection, tout a été fait pour faire croire au monde que les autorités burundaises commettaient un génocide contre la minorité tutsie. L’insurrection s’est terminée par un coup d’État manqué et un processus électoral qui a conduit à l’élection présidentielle du président sortant Pierre Nkurunziza.
Le second scénario veut combiner le premier avec le cas ivoirien où le candidat Laurent Gbagbo, grand vainqueur des élections présidentielles car soutenu par la majorité de la population, s’est vu déclaré grand perdant au profit d’Alassane Wattara, pantain à la solde de France et des USA.
Dans le cas du Burundi, les choses devraient se dérouler en deux phases, selon la même source. D’abord, Agathon Rwasa, président du Congrès national pour la liberté (CNL), crie que ses votes ont été volés, malgré le fait que les sondages actuels donnent 75% au CNDD-FDD, et un peu moins de 20% au CNL. Sa déclaration, qui sera relayée par les médias occidentaux, sera faite après l’élection présidentielle du 20 mai 2020 d’une ambassade occidentale à Bujumbura, qui l’aidera ensuite à quitter le pays.
Deuxièmement et simultanément, Agathon Rwasa lancera des attaques armées avec une pseudo rébellion composée de membres résiduels de son CNL, RED-TABARA, du MSD d’Alexis Sinduhije, et de déserteurs de l’armée burundaise. C’est cette pseudo rébellion qui servira de cheval de Troie à l’armée rwandaise. En d’autres termes, il s’agira principalement de soldats de l’armée rwandaise déguisés en rebelles.
En effet, selon nos sources, l’armée rwandaise n’a pas l’intention d’agir officiellement tant que Kagame et ses sponsors occidentaux n’auront pas la certitude que la prise de contrôle de Bujumbura est imminente, « censé arrêter un génocide en cours au Burundi », comme il le souhaitait, mais a échoué, en 2015.
Considérée comme un grand allié inconditionnel du Burundi, la Tanzanie sera attaquée dans le but de dissuader ce dernier de toute ingérence dans cette opération contre le Burundi. De plus, Kagame n’a jamais digéré la défaite du M23 en 2010 en RDC par la force spéciale tanzanienne, avec l’aide du Burundi qui aurait prêté son aéroport pour des frappes aériennes, et même des troupes au sol.
Les mêmes sources ont également confié que c’est en connaissant ce plan macabre que le Burundi et la Tanzanie auraient décidé de ne pas confiner leurs populations respectives contre Covid-19, ayant été informés que le Rwanda en aurait profité pour lancer ses opérations de déstabilisation contre ces deux pays. En effet, le confinement de la population signifierait la mise en quarantaine de la force civile d’autodéfense, considérée comme une force d’avant-garde contre toute agression extérieure.
De 2014 à très récemment en 2020, le Burundi a subi plusieurs attaques armées du Rwanda. Le plus récent a eu lieu le 8 mai 2020 et s’est déroulé dans les eaux des lacs Rweru, dans le nord du Burundi, lorsqu’un bateau de la marine rwandaise a tiré pour la première fois sur la marine burundaise.
Par Charles O. Obua
Rédacteur de Trumpet News, Kampala