Alors que pratiquement tout le monde salue la bonne tenue du triple scrutin du 20 mai 2020, qui s’est déroulée dans un climat pacifique et apaisé, Mr Lewis Mudge de Human Rights Watch, fidèle à la ligne éditoriale fixée par le réseau Soros et la stratégie de communication en application, depuis qu’on a coché sur le papier les pays qui doivent subir la révolution de couleur en vue du changement de régime politique, dont le Burundi, vient de publier un pamphlet relatif à ces élections, conforme à sa mission de sabotage de la démocratie au Burundi.
Tout en ne résidant pas au Burundi, à des milliers de kilomètres où il se trouve, il a pu observer et consigner que les élections étaient entachées d’actes d’intimidation et d’arrestations, il a pu traquer les cas de fraudes massives, rien ne lui a échappé jusqu’à observer la signature de faux PV par les agents de la CENI au profit du Parti du pouvoir en place. 7 candidats se disputaient le poste de Président de la République et seul son champion était visé par ces agissements antidémocratiques. Le ridicule ne tue pas dit-on.
Il est à se poser la question de savoir si Mr Lewis Mudge de Human Rights Watch, financé par le réseau de Georges Soros, les seuls droits humains qui le préoccupent ne sont que la sauvegarde de son casse-croûte, à l’analyse des fake news sur le Burundi qu’il diffuse régulièrement depuis 2015 car il n’est pas à son premier essai. On est en droit de croire que c’est uniquement pour rendre son emploi durable. Ces spécialistes gagnent leur pain grâce aux ragots qu’ils créent de toutes pièces sur principalement l’Afrique et les Africains, que par la suite ils diffusent à travers le monde. Jamais ils n’apportent de preuves tangibles pour étayer leurs allégations, car ça n’est pas le but du jeu.
Heureusement, il n’y a plus personne qui se laisse berné par ces spécialistes du faux. On aurait aimé que ces spécialistes des droits humains nous donnent leur point de vue, face à l’actualité brûlante suite à l’assassinat du noir Georges Floyd aux Etats Unis mais également pour les autres assassinats quotidiens d’Afro descendants, mais hélas ce champ d’investigation n’a aucun intérêt à leur philosophie d’action. Seule la politique de déstabilisation des Etats africains pris pour cible, est digne d’intérêt. Que pense-t-il des manifestations monstres actuelles contre la violence faite aux noirs aux Etats Unis ? C’est quoi la défense des droits humains ? Cela ne concerne que quelques pays africains dont le Burundi ?
S’il persévère dans son œuvre de déstabilisation du Burundi, il faudra qu’un jour il puisse faire l’objet d’une enquête sérieuse et éventuellement, par la suite, le faire traduire en justice pour incitation à la haine et pour la menace de la paix au Burundi. Personne n’a encore oublié les fabrications de fausses informations et la fabrication de preuves de viols, de tortures, d’assassinats, de rébellion par cette association en 2015, efforts qui étaient consentis pour appuyer le mouvement insurrectionnel armé et très violent, qui sévissait dans les quartiers de Bujumbura. Apparemment à l’issu de ce triple scrutin de 2020 il veut remettre le couvert.
L’homme propose et Dieu dispose, un homme averti en vaut deux et un malin est malin et demi, Mr Lewis Mudge, le malheur que vous vouez au Burundi n’arrivera pas, vous nous avez eu une fois, vous ne nous aurez pas toujours, la leçon a été apprise. Un bon conseil, essayez de gagner votre vie honnêtement, dites la vérité ça vous aidera à ne pas avoir honte quand vous vous regardez dans la glace.
Ruvyogo Michel