Le Président de la CVR a pris le temps nécessaire pour expliquer le fond et la forme des missions assignées à la CVR en passant par l’explication psychosociale et méthodologique de l’approche devant leur permettre de déposer in fine un rapport au Gouvernement burundais et l’ONU, les deux institutions concernées. Trois projets majeures seront mis sur le métier à savoir le projet « Pardon », le projet « Réparation » et le projet « Réconciliation ».
On nous a entre autre expliqué que la réconciliation est effective quand le bourreau demande pardon et la victime le donne. Cette dernière ne devra jamais être forcée. Le pardon libère les cœurs. La réconciliation suppose la recherche de la vérité, un retour obligé au passé. La vérité n’est pas l’apanage d’une personne ou d’un groupe. Toute personne désireuse de donner sa part sera écoutée et la CVR évitera de tomber dans la survalorisation ou la minimisation des faits.
L’assistance a eu le temps suffisant pour poser beaucoup de questions, des réponses ont été aussi données mais certaines sont restées ouvertes.
A la burundaise, la séance s’est clôturée par un verre de citoyenneté.