Société civile du Burundi: aux mains des usurpateurs et des agitateurs

Cette histoire inventée par les blancs qui s’appelle « Société Civile » n’existe pratiquement pas en Occident. Il y a les partis politiques qui luttent pour le pouvoir, et les syndicats des travailleurs qui cherchent de meilleures conditions de travail et de rémunération. Les syndicats sont en dialogue continue avec le pouvoir en place, et quelques fois ils font des grèves pour se faire entendre. Mais jamais on n’a vu un syndicat briguer un pouvoir politique, à l’exception du cas de Walesa de la Pologne dans les années ’90, parce qu’il n’était permis dans le pays que le seul parti communiste.

Au Burundi, un Club d’agitateurs, d’une seule ethnie, a usurpé le logo de « Société Civile » et s’en sert, non pour les luttes sociales, mais pour conquérir le pouvoir. La Société Civile a un contour très large, au point que toute personne qui ne milite pas dans un parti politique, ou qui n’appartient pas aux forces de l’ordre, peut se considérer comme en faisant partie.

Mais au sens plus restreint, ce sont les diverses associations par lesquelles l’Etat passe pour agir dans les réalités locales, parce que l’Etat ne peut pas être partout, et surtout il NE DOIT PAS être partout. C’est le fameux principe de subsidiarité, qu’on peut vérifier par exemple dans l’enseignement.

Mais qu’arrive-t-il donc si ces associations, au lieu d’agir en courroie de transmission de l’action gouvernementale, se mettent de travers pour l’en empêcher? Alors elles se transforment en parti d’opposition de fait, tout en continuant à s’affubler d’un titre mensonger de « société civile ». C’est justement le cas de ces FOCODE de Nininahazwe Pacifique, Armel et tous les agitateurs de leur groupuscule monoéthnique, qui veulent faire tomber le pouvoir, qui se prêtent aux appétits des blancs pour envahir le Burundi, parce qu’ils sont terriblement jaloux de ceux qui gouvernent actuellement. C’est à ce point qu’il faut clarifier les choses. Qui veut faire la politique fonde un parti politique comme disait un politicien burundais. Une association qui agit en parti d’opposition (radicale) sera traitée comme parti radical.

En Occident, il y a des assassinats continus, mais nous n’avons jamais entendu la section des associations des Droits de l’Homme (exemple HRW) se lever et faire une campagne contre le pouvoir. Même la Police parfois tue les gens arrêtés; toutefois, si la famille ne porte pas plainte, personne n’ose lever la voix. On en conclut que ces grosses associations internationales sont tout simplement des agents de l’Occident pour asseoir sa domination sur les pays pauvres. Si donc des groupes locaux deviennent des relais de l’occident dans la recherche de l’asservissement de notre peuple, l’Etat n’est-il pas dans son droit de les combattre, avec les armes légales ?

burundiindependent
Le Burundi, le Peuple, la Paix