Le piège CPI évité au Comité contre la torture à Genève

A Genève, vendredi 29 juillet 2016, la délégation burundaise, conduite par Mme Aimée Laurentine Kanyana, ministre burundaise de la Justice, a répondu au comité contre la torture lors de la 1438ème réunion et 58ème session.
Voici sa réponse : [ http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/08/bdi_burundi_reponse_geneve_onu_torture_2016.pdf ]

Le piège qu’avait tendu M. Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, la Belgique, et les USA, à la délégation burundaise était le “Rapport alternatif de la société civile au Comité contre la Torture au Burundi, juillet 2016”.
Ce document réalisait avec l’aide des institutions belges, soutenant la branche de la société civile burundaise qui a été utilisée pour la Révolution de Couleur raté au Burundi en 2015 ( la tentative de changement du régime démocratique en place au Burundi par un coup d’état militaire réalisé le mercredi 13 mai 2015, organisé par les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et le réseau civile-politique-militaire de l’ancien dictateur Hima burundais Pierre BUYOYA ), avait pour ambition de terminer au main de la Cour Pénal International CPI à la Haye au Pays-Bas.

En effet, à maintes reprises, la société civile Hima burundaise, proche de l’ancien dictateur Hima Pierre Buyoya, puisque le Coup d’Etat de 2015 a raté, avec des personnalités belges, ont tenté de mettre en place un dossier à la CPI pour accuser le Burundi de crime contre l’Humanité. L’objectif étant à nouveau de tenter de sortir du jeux politique le pouvoir en place à Bujumbura.

Or mettre un dossier à la CPI, il faut qu’un pays membre ( de la CPI ) se porte garant en portant le dossier. La Belgique n’ayant pas voulu se mouiller car déjà trop impliquer dans la Révolution de Couleur et dans le Coup d’état qui a échoué le mercredi 13 mai 2015 au Burundi, pour que légalement la CPI puisse prendre ce dossier en main ( avec la pression exercée sur la CPI par les USA, qui ne sont pas membres de la CPI ), l’idée était de recourir à Zeid Ra’ad Al Hussein ( un homme du sérail de Washington et de Paris ) Haut commissaire du Conseil des Droits de l’Homme à l’ONU.

Quelques jours avant la 1438ème réunion et 58ème session du comité contre la Torture, comme par hasard destiné au Burundi, une délégation de la société civile Hima burundaise est venue à Genève, accompagnée de personnalités belges, rencontré en aparté M. Zeid Ra’ad Al Hussein, pour lui remettre le fameux “Rapport alternatif de la société civile au Comité contre la Torture au Burundi, juillet 2016”.
L’idée étant que le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU prenne ce document comme le sien, afin que, au niveau du droit international, il puisse par une voie particulière, être utilisé comme une preuve judiciaire à l’encontre de l’Etat du Burundi par la CPI.

Mme Aimée Laurentine Kanyana, ministre burundaise de la Justice,qui a été très bien éduquée par ses parents, comme une vraie burundaise, vigilante à tout intrigue, n’est pas tombée dans le panneau… L’Etat du Burundi s’est trouvé piégé et a réagi au quart de tour , car le document sur lequel il devait répondre avait été changé avec le fameux “Rapport alternatif de la société civile au Comité contre la Torture au Burundi, juillet 2016”.

A la fin de la rencontre du comité contre la torture le Burundi devait alors être condamner pour tout ce qui lui aurait été reproché et ainsi le document allait être valider comme preuve judiciaire contre l’Etat du Burundi.
De manière insidieuse, la diplomatie française à l’ONU a repris des chiffres de cas de tortures ou d’exécutions extrajudiciaires provenant de ce rapport réfuté par l’Etat du Burundi dans la Résolution 2303 du Conseil de Sécurité du 28 juillet 2016, qui avait pour ambition d’envoyer 228 policiers onusiens au Burundi, alors que le pays est en paix.

Le Burundi, depuis 2015, est pourchassé par les pays qui ont raté leur Révolution de Couleur ( enjeux géopolitiques régionales des grands Lacs africains ). Ces derniers essayent par tous les moyens de renverser le régime démocratique en place.
Le Burundi est le seul pays stable institutionnellement, de la RDC Congo ( 1000 Milliards USD d’exportation annuelle ) et du Rwanda, à avoir organisé 3 élections démocratiques consécutifs dans la région des Grands Lacs africains.

Le régime Hima burundais ( le Réseau de l’ancien dictateur Hima Pierre Buyoya ) que les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, veulent installer au pouvoir au Burundi, est responsable, en près de 40 ans de pouvoir, du 1er Génocide des Grands Lacs africains. De 1965 à 2005, ce régime des Hima burundais a causé plus de 4,5 Millions de victimes Barundi ( 1/ http://burundi-agnews.org/genocide.htm ; 2/ http://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ;3/ http://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ; 4/ http://burundi-agnews.org/guerre_civile_du_burundi_1993_2003.htm ).

Faisant abstraction de ce passé douloureux des Barundi, avec un machiavélisme sans précédent, les pays agresseurs du Burundi, ainsi que le réseau de la société civile Hima burundaise, expliquent, aujourd’hui, à qui veut l’entendre que le Burundi courre au génocide …D’où, pour ces derniers, ce sont les enfants et les parents qui ont subi le génocide du Burundi ( le 1er dans les Grands Lacs africain ), qui sont accusés de vouloir organiser un génocide au Burundi. Voilà le côté malsain de la part de la Communauté internationale, dont les ONGs Amnesty International, Human Right Watch, FIDH, ICG etc. , vis à vis de ce qui se passe actuellement au Burundi …

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 4 aout 2016