« Je crois qu’avec la signature de cet accord et l’amélioration de la sécurité au Burundi, le personnel de la Banque va revenir s’installer et travailler au Burundi parce qu’une série de domaines qui sont administrés par un Accord de siège n’étaient pas couverts par ce document.
« Aujourd’hui, c’est fait », a expliqué à la presse le ministre A.A.Nyamitwe juste après la signature.
Parmi ces domaines, il a notamment cité les questions de privilèges et d’immunité, les questions de fonctionnement de la Banque et de ses relations avec les institutions le Burundi et d’autres institutions bancaires et financières sur place.
« Tout cela se trouve dans ce document », a martelé le ministre A.A.Nyamitwe avant de dire que le droit du Burundi d’abriter le siège de la Banque n’est pas négociable car, a-t-il dit, « c’est un droit qui a été affirmé par le Sommet de Djibouti des chefs d’Etat de la ZEP en 2007 ».
Il a rappelé que la Banque a dû déménager vers Nairobi au Kenya dans les années 90 suite à une crise qui prévalait au Burundi, une crise qui s’est prolongée à travers des années.
Le ministre a indiqué que le retour de la banque ZEP au Burundi sera un honneur pour le Burundi et constituera une preuve de plus que les organisations internationales peuvent fonctionner correctement au Burundi à l’instar des démembrements de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL).
Xinhua