Nicolas Sarkozy: «Pas question de laisser les colonies françaises d’Afrique avoir leurs propres monnaies !»

Le président du parti les Républicain, l’ancien président de la république Française Nicolas Sarkozy s’est à nouveau illustré dans des propos choquants pour des nombreux Africain

Le franc CFA (franc des colonies françaises d’Afrique) est le nom de deux monnaies communes à plusieurs pays d’Afrique constituant en partie la zone franc d’Afrique centrale (CEMAC) et la zone franc d’Afrique de l’Ouest (UEMOA). En Afrique, les zones franc constituent des espaces monétaires et économiques. Ces ensembles, formés d’États et de territoires, sont issus de l’évolution et des transformations de l’ancien empire colonial français et d’États qui n’étaient pas des colonies françaises comme le Cameroun et le Togo (d’abord colonies allemandes), la Guinée équatoriale (espagnole) et la Guinée-Bissau (portugaise). Après l’accession à l’indépendance, la plupart des nouveaux États sont restés dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contre-valeurs à parité fixe avec l’euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht.


[Source: http://lafriqueadulte.com/

 >http://lafriqueadulte.com/2016/01/08/nicolas-sarkozy-pas-question-de-laisser-les-colonies-francaises-dafrique-avoir-leurs-propres-monnaies/]

Le franc CFA (franc des colonies françaises d’Afrique) est le nom de deux monnaies communes à plusieurs pays d’Afrique constituant en partie la zone franc d’Afrique centrale (CEMAC) et la zone franc d’Afrique de l’Ouest (UEMOA). En Afrique, les zones franc constituent des espaces monétaires et économiques. Ces ensembles, formés d’États et de territoires, sont issus de l’évolution et des transformations de l’ancien empire colonial français et d’États qui n’étaient pas des colonies françaises comme le Cameroun et le Togo (d’abord colonies allemandes), la Guinée équatoriale (espagnole) et la Guinée-Bissau (portugaise). Après l’accession à l’indépendance, la plupart des nouveaux États sont restés dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contre-valeurs à parité fixe avec l’euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht.

Lors d’une interview à BFMTV, il a expliqué que le meilleur moyen de préserver la bonne sante de l’économie française, c’était de maintenir le FCFA comme la seul monnaie utilisable dans nos ancienne colonie en Afrique.

Les hommes politiques africains n’ont pas encore réagi à ces nouveaux propos polémiques. Nous attendons de voir ce que les chefs d’Etat des pays concerne diront a ce sujet.

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Le principe 4 est le plus technique. D’abord, il faut préciser que la banque de France ouvre d’une part un compte pour chaque banque centrale (Un pour la BCEAO et un pour la BEAC), d’autre part un compte pour chacun des états membres des zones.

Voila comment cela fonctionne : lorsqu’un pays de la zone CFA exporte vers un autre pays que la France, il récolte des devises qui alimentent la Banque Centrale considérée. Et cette banque Centrale a alors obligation de transférer sur son compte ouvert à la Banque de France au moins50 % de ses rentrées de devises. (A la création des zones CFA, la règle était 100 %, puis une première réforme en 1973 a ramené l’obligation à 65 %, puis 50 % depuis 2005).

A ce jour donc, c’est la Banque de France qui gère 50 % des devises des pays des zones franc. Si par exemple, vous exportez des vêtements vers les USA à partir du Cameroun, pour un montant de 50000 USD, 25000 USD devront être transférés par la BEAC à la Banque de France.

En pratique, la Banque de France place les devises présentent sur les comptes principalement en obligations d’état émises par la France et d’autre part ces devises sont utilisées pour racheter du CFA qui en vertu du principe de libre transférabilité vu plus haut a tendance à revenir vers la France … On voit alors les banques centrales africaines, racheter leur propre monnaie avec leurs propres devises afin de maintenir le taux de parité vis-à-vis de l’Euro …

Enfin, il faut préciser que les instances de gouvernance et d’exécution de tout ce système (Conseil d’Administration, de surveillance, …) incluent des représentants de l’état français qui possèdent un droit de veto et qui sont payés pour préserver les intérêts de leur pays (Ce qu’on ne saurait leur reprocher par ailleurs).