Le Burundi d’aujourd’hui et de demain a besoin d’hommes et de femmes qui ne se définissent pas par de simples prises de positions ethniques, politiques ou économiques mais par leur capacité de compréhension du momentum actuel et par leur disposition à participer au relèvement des différents défis auxquels le Burundi doit faire face sur le plan national, sous régional et international. Certains agitateurs Burundais pensent le contraire et espèrent duper tout le monde.
Sur la toile nous venons de lire que le « fondateur » du CNARED, BANSUBIYEKO Mamès, jette l’éponge et demande aux vieux politiciens de cette entité qu’il a créée de quitter aussi la scène politique. Surprenant cette sortie médiatique qui traite de vieux schnocks ceux qu’on présentait hier, Mr Bansubiyeko y compris, comme étant la fine fleur devant constituer le leadership burundais de demain. Rusé qu’il est, il n’a pas manqué d’annoncer par la même occasion, un futur conclave dont la mission sera de recycler ces vieux schnocks en les métamorphosant en jeunes ou en faisant la place aux jeunes. Donc, le combat n’est pas abandonné car du génie il en a ; sera-t-il de même acabits que le précédent créateur du CNARED des schnocks ?
On est invité à croire à une génération spontanée. Bien que tout ce monde aspire à se garantir une part du gâteau, une sorte de droit acquis et réel à la naissance qu’ils doivent revendiquer et obtenir, mais pour le moment c’est la débandade. Reste à savoir comment est apprécié cet échec du CNARED par leurs patrons occidentaux qui les avaient crus et financés sans compter en utilisant même parfois des voies peu orthodoxes en matière de diplomatie et de droit international. Eux aussi sont à ranger parmi les victimes de ce conglomérat imaginé par Mr Bansubiyeko. Du moins, pour le moment car un conclave pour le changement est encore à venir. Wait and see.
L’autre homme fort du sérail Mr Léonce Ngendakumana, qui a toujours menti sur sa propre identité, et donc aussi sur ses véritables intentions politiques, homme qui s’est toujours dit « Muhutu » natif d’Isale dans Bujumbura Rural alors qu’en réalité est un Mututsi dont le véritable géniteur est originaire de la province Bururi Commune Matana, ne cesse de se positionner et de se repositionner car la seule question qu’il se pose est : où tombera le fruit mûr ? L’attente est devenue trop longue alors que les besoins au quotidien sont légions. La participation à la gestion du pouvoir dans son entendement est une question vitale et de survie, tout le reste n’est que balivernes.
Avec un silence assourdissant, Mr Sinduhije Yahya (Alexis) a opté pour la clandestinité. Rappelons-nous qu’en date du 11 novembre 2013 un article passé presqu’inaperçu, signé par Kabura Nicodème intitulé « Burundi : cherche un homme intègre », nous apprenait la conversion de Monsieur Sinduhije à la religion Islamique. Il disait ceci : En effet, pendant les années 90 Monsieur Yahya Sinduhije Alexis était enseignant au collège de la COMIBU à Buyenzi. Il avait acquis le nom de Yahya après sa conversion à l’Islam le jour de son baptême. Profite-t-il de ce moment d’anonymat pour exploiter les avantages de sa conversion islamique, vu le contexte mondial actuel ? Va-t-il nous sortir un autre lapin du chapeau ? Est-t-il que là où il est il ne dort pas, tôt ou tard il finira par sortir des bois. Nécessité oblige.
L’autre secret de polichinelle que même le site bujumbura.new vient de rappeler par le titre disant que le Hutu NININAHAZWE Pacifique avait été démasqué. Ce Muhutu d’une allure sympathique, qu’il tient d’ailleurs, de son lien direct de parenté avec cet ancien homme fort de l’Uprona avec une ressemblance troublante, a toujours voulu se faire passer pour un Tutsi, même un test ADN ne s’y risquerait pas. Véritable patron du mouvement « Sindumuja » responsable de l’insurrection dans les quartiers de Bujumbura en 2015 avec un bilan macabre dont les enquêtes sont encore en cours par la justice burundaise ; est un parfait expert lorsqu’il s’agit de nager en eau trouble, un roublard habile qui serait capable de faire douter une mère de la maternité aussitôt après l’accouchement du bébé, est parvenu à manipuler beaucoup de milieux occidentaux, et à l’heure-ci, ces derniers sont encore sonnés et ne sont pas prêts à se réveiller de si tôt. Pas de bol pour lui, il est de plus en plus rattrapé par la réalité des faits.
Soit dit en passant, la « rwanda connection » n’a pas manqué non plus d’y mettre son grain de sel, des hommes d’origine rwandaise, naturalisés burundais par le sinistre Micombero après 1972 car il devait remplacer les Burundais massacrés dans les différentes administrations, aujourd’hui ne cessent de confondre le Burundi et le Rwanda, ternissent l’image du Burundi dans les opinions publiques nationale et internationale. Tout cela, il est temps que ça cesse car la patience a ses limites. Soit ils se comportent comme de vrais citoyens Burundais ou ils renoncent à la nationalité burundaise.
Malgré ce méli-mélo burundais entretenu par des hommes peu recommandables mais qui s’incrustent sur la scène politique nationale et internationale, voulant garder les Burundais asservis en compromettant leur existence et leur souveraineté, reconnaissons qu’on construit la Paix sur le courage, la fidélité et le sens de l’honneur. On construit la Paix sur la certitude que l’honneur et la dignité d’un peuple ne se marchandent pas. Quelques soient les tractations pour différents intérêts, le peuple burundais n´oubliera jamais son combat et défendra toujours son évolution démocratique. Quoi qu’on fasse le bien finit toujours par triompher sur le mal.
Ruvyogo Michel