Des mesures prises pour le renforcement des droits de l’Homme au Burundi

Des magistrats formés collaborent avec la police pour bien traiter les dossiers des mineurs et femmes violées
La ministre de la Justice et celui des Droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre ont répondu aux questions orales des sénateurs réunis en séance plénière du jeudi 15 décembre 2016, Le débat portait sur le rapport annuel des activités menées en 2016 par le bureau de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) en matière d’examen préliminaire du Burundi sur les droits de l’Homme, La ministre de la Justice à profité de cette occasion pour parler des activités menées et des mesures prises par le gouvernement pour renforcement les droits de l’Homme. Elles sont de plusieurs ordres.

Selon la ministre Aimée Laurentine Kanyana, différents rapports produits sur les droits de l’Homme au Burundi ne reflètent pas la réalité.
Selon Mme Kanyana, ces rapport disent que les droits de l’Homme se détériorent de plus en plus au Burundi alors que le gouvernement s’est engagé à punir et à réprimer tout acte visant à violer les droits de l’Homme. C’est pour cela qu’il a été instruit aux tribunaux de traiter les dossiers judiciaires le plus tôt possible, voire appliquer la procédure de fragrance pour certains crimes.
Pour ceux qui disaient qu’il y a des gens qui n’accédaient pas facilement à la justice, la ministre Kanyana a indiqué qu’il y a eu décentralisation de l’inspection générale de la justice. C’est-à-dire qu’au niveau de chaque province il y a un représentant du ministre qui écoute et oriente le justiciable vers l’ instance judiciaire compte tenu des problèmes qu’il lui aura exposés.

Des mesures ont été prises pour les mineurs et les femmes violées

Concernant les dossiers des femmes ou des filles violées, la ministre de la Justice a indiqué que certains magistrats ont été formés et organisés en commission pour accueillir ces gens et bien traiter leurs dossiers conformément à la loi et compte tenu de leur particularité. C’est-à-dire qu’au niveau de chaque tribunal ou parquet, il y a des magistrats qui ont été bien formés et qui collaborent avec la police afin de bien instruire ces dossiers.
A propos des mineurs qui sont incarcérés dans différents cachots, Mme Kanyana a fait savoir qu’il y a eu une mesure de les séparer avec les adultes. Pour les enfants qui ont été graciés par le chef de l’Etat, par exemple ceux qui ont été appréhendés lors des attaques des rebellesen province de Cibitoke et à Kabarore en province de Kayanza, avant de rentrer à la maison, ils ont suivi une formation en différents métiers. Selon lui, aujourd’hui, il y a plus de cent-quatre vingt enfants qui sont déjà rentrés et qui continuent à exercer leurs métiers. Pour dire que pour le moment, les enfants qui sont incarcérés sont directement conduits dans les centres de rééducation et leurs procès sont vite traités. Il y en a même ceux qui sont réintégrés directement à l’école et ils suivent les cours sans problème avec les autres.

Une inspection pour vérifier s’il n’y a pas de personne incarcérée sans dossier

Selon toujours la ministre Kanyana, le gouvernement du Burundi a également mis en place une loi sur la protection des victimes, des témoins et d’autres en situation de risques afin de donner espoir à ceux qui ont commis des crimes et ceux qui ont participé dans les insurrections ; qu’ils sachent qu’une fois retournés dans leur pays, ils seront bien accueillis et protégés et que leurs dossiers seront traités dans la tranquillité.
En définitive, la ministre de la Justice a souligné qu’il y a également inspection des cachots des communes trois fois par mois pour se rendre compte qu’il n’y a pas l’une ou l’autre personne incarcérée sans dossier.

Publications de Presse Burundaise