Après avoir félicité les gouverneurs et administrateurs de Rumonge, Makamba, Rutana et Bururi nouvellement mis en place, l’Ombudsman Edouard Nduwimana leur a fait savoir qu’ils sont l’œil et l’oreille du gouvernement leta mvyeyi , leta Nkozi. Il leur demande d’être de bons dirigeants, impartiaux dans leur prise de décision pour être des serviteurs du peuple .Nous vous demandons de lutter contre la corruption qui gangrène certaines communes de la région sud.
Edouard Nduwimana a indiqué que son institution a instauré le projet d’appui à la pérennisation des mécanismes locaux de dialogue, de médiation et de réconciliation pour le renforcement de la cohésion sociale au Burundi.
« Nous avons procédé au lancement des activités des réseaux communautaires de médiation et de prévention des conflits, ce qui va aider dans les règlements de ces derniers au niveau des collines en vue de faciliter le travail des tribunaux », a souligné Edouard Nduwimana.
L’Ombudsman Edouard Nduwimana demande à l’ONU de retirer de son agenda les questions sur le Burundi et a félicité le gouvernement du Burundi pour sa décision de fermer le bureau de l’envoyé spécial des Nations Unies au Burundi prenant effet au 31 décembre 2020.
La présentation de Maitre Paul Ndayiziga lié à la redevabilité des responsables administratifs et l’impact de leurs actes dans la gestion des affaires publiques, une présentation qui mettait en exergue l’action récursoire où un administratif accusé de mauvaise gouvernance doit répondre de ses actes.
La présentation a suscité beaucoup d’interrogations et a inquiété ces administratifs qui ont même demandé que cette loi récursoire soit traduite en kirundi et vulgarisée. Maitre Paul Ndayiziga a tranquillisé ces administratifs en leur demandant de prôner toujours la bonne gouvernance tout en leur précisant que les bavures ayant été enregistrées avant cette législature seront imputables aux anciens gestionnaires.
Les autres présentations qui ont eu lieu sont relatives aux réalisations de l’institution de l’ombudsman et l’échange sur l’établissement d’un cadre régulier de concertation et de discussion des doléances des citoyens.