Bujumbura, Burundi – La coopération traditionnelle du secteur de l’eau potable et l’assainissement va s’étendre aux domaines de la Santé reproductive et de la Décentralisation, en même temps que l’aide financière destinée au Burundi va passer du simple au double, a-t-on appris de source diplomatique dans la capitale burundaise.
Dans les chiffres, cette enveloppe financière destinée au Burundi va, en effet, passer de 27,5 millions d’euros, depuis 2011, à environ 50 millions d’euros à partir de 2014, annonce un communiqué de presse du ministère des Relations extérieures et de la Coopération internationale parvenu, mardi, à la PANA.
La même source précise que ces décisions sont issues des négociations intergouvernementales de coopération germano-burundaise qui se sont tenues, du 12 au 14 mai 2014 à Berlin, la capitale de la République fédérale d’Allemagne.
La partie bénéficiaire s’est engagée, en contrepartie, à améliorer les performances de certains services qui sont financés, en partie, par le contribuable allemand, tels la production et la distribution de l’eau et l’électricité (REGIDESO) dans les villes et le milieux rural et le Fonds national d’investissement dans les collectivités locales, en mettant, notamment, en place, un cadre légal et réglementaire répondant aux besoins actuels de réformes et d’investissement dans ces secteurs.
Les deux secteurs connaissent des problèmes de gestion administrative et financière qui ont fait, ces derniers temps, la Une des médias locaux.
Les deux parties ont enfin convenu de tenir les prochaines négociations intergouvernementales au cours du deuxième semestre 2015 à Bujumbura.
Le Burundi dépend, généralement, à plus de 50% des aides extérieures directes au budget national et au développement socio-économique, selon les statistiques économiques officielles.