Les recrutements ont été faits en toute transparence
Le ministère de la Défense nationale et des anciens combattants a tenu un point de presse le mercredi 8 février 2017. Le porte-parole dudit ministère, le colonel Gaspard Baratuza, a fait savoir que le processus de recrutement édition 2016-2017 a été fait en toute transparence et équité. Conformément à la loi les quotas ethniques à savoir 60 % de Hutu et 40 % de Tutsi ont été respectés et il y a eu 23 cooptations pour les Batwa.
Le colonel Baratuza indique, dans un communiqué du ministère, que sur 1 379 candidats officiers, 1 339 ont passé le test de mathématiques, français, anglais et éducation physique. Ainsi, 109 candidats officiers ont été retenus dont 8 filles. Sur 4 643 inscrits au rôle de sous-officiers, 4 154 ont passé le test pour qu’enfin on retienne 366 dont 21 filles. Quant aux militaires de rang, sur 8 054 inscrits, 1 100 ont été retenus. Donc 60 candidats militaires de rang par province et 23 Batwa cooptés.
Le porte-parole du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants signale que ces candidats officiers retenus ont déjà commencé leur formation. Actuellement, les listes des militaires de rang sont sur tous les chefs-lieux des provinces depuis le 31 janvier 2017. Dès le vendredi 10 février 2017, des véhicules les prendront pour les ammener dans les centres d’instruction(CI) comme suit, CI Bururi pour ceux de Cankuzo, Ruyigi, Gitega, Bujumbura, Bujumbura mairie et Mwaro. Pour le CI Makamba, ceux de Kirundo, Muyinga, Karusi, Ngozi, Kayanza et Muramvya. Pour le CI Mwaro, les militaires de rang de Makamba, Rutana, Bururi, Rumonge, Cibitoke et Bubanza.
Les équilibres ethniques ont été respectés
Les journalistes ont voulu savoir si les équilibres ethniques sont respectés. Colonel Baratuza indique que la Constitution, dans son article 258 recommande qu’on veille à ce que les Hutu soient à 50% et les Tutsi à 50%. Les recrutements de cette édition ont tenus compte de cela. C’est pour cela que pour pallier cet équilibre ethnique, on a retenu 60% Hutu contre 40% Tutsi. Mais, selon notre interlocuteur, on ne peut pas dire qu’un jour cet équilibre sera complet, car on ne peut pas prévoir les incidents de parcours dans cette carrière. Toutefois, il rassure que ce processus s’est passé dans la transparence et l’équité à l’aide des administratifs.
Source: Publication de Presse Burundaise