«Mobilisons-nous pour rendre les cellules Sig plus opérationnelles et les créer là où elles n’existent pas»
Le Bureau de centralisation géomatique (BCG) a organisé une réunion de la Plateforme nationale du système d’information géographique (Sig). Elle s’est réunie sous le thème : «Mobilisons-nous pour rendre les cellules SIG plus opérationnelles et les créer là où elles n’existent pas». Elle était présidée par le président du comité de pilotage du BCG, le Deuxième vice-président de la République, Joseph Butore.
M. Butore a fait savoir dans son allocution que pour le gouvernement du Burundi, la mise en place des outils de gestion du territoire national et au milieu géographique parait chaque jour une tâche incontournable. Comme gérer c’est prévoir, a dit le président du comité de pilotage du BCG, prévoir l’évolution d’un phénomène suppose que l’on connaisse sa dynamique, donc les paramètres qui le déterminent et leurs rôles respectifs. Cette gestion nécessite des opérations qui permettent de représenter un volume de données sur le territoire et des capacités de traitement du même ordre.
M. Butore a indiqué que le BCG doit orchestrer les activités liées à la géomatique des ministères et institutions publiques, faciliter le partage ainsi que la diffusion des données géographiques du pays. Il a en outre le devoir de réaliser le contrôle-qualité des données produites par les différentes institutions afin de garantir une fiabilité constante et une compatibilité de l’information produite.
La plateforme nationale Sig, a signalé M. Butore, associe les différents acteurs du domaine de la géomatique au Burundi et, par conséquent, permet d’identifier les difficultés et incohérences techniques se rapportant à l’acquisition, au traitement, à l’archivage et à la visualisation des données géographiques du Burundi.
«Mettre en place une infrastructure nationale des données spatiales »
M. Butore a interpellé les ministères et institutions qui n’ont pas encore mis en place des cellules Sig de le faire dans les meilleurs délais pour atteindre le but ultime du gouvernement du Burundi de «Mettre en place une infrastructure nationale des données spatiales ». Il a encouragé les institutions qui ont déjà fourni leurs données spatiales.
M. Butore a révélé que la banque de données du BCG dresse le bilan des ministères qui ont répondu favorablement à cette obligation : les orthophotographies aériennes avec 50 cm de résolution; le modèle numérique de terrain (MNT) avec un pas de 10 m; les points géodésiques ( le réseau géodésique); la carte topographique de la ville de Bujumbura fournie par l’Igebu; la carte de dégradation des terres au Burundi et leurs couches fournie également par l’Igebu; les infrastructures scolaires nationales, fournies par le ministère de l’Education appuyé par le BCG; les infrastructures sanitaires fournies par le ministère de la Santé publique; la carte pédologique nationale (carte du sol) fournie par l’Isabu; les couches de la carte de la couverture végétale, fournies par Igebu; la carte touristique du Burundi, fournie par l’office national du tourisme; la carte administrative du Burundi, fournie par l’Igebu; la carte géologique nationale, fournie par le ministère en charge de la Géologie; les routes nationales fournies par l’office des routes et l’adressage de la ville de Bujumbura fournie par la mairie de Bujumbura.
Ezéchiel Misigaro