L’économie du pays peut s’améliorer quand les différents filières qui forment l’agriculture sont prises comme priorité. C’est ce qui a été dit dans une réunion qui a été organisée ce mardi 07 mars 2017 par le Conseil Economique et Social qui a regroupé les représentants des commerçants, de la société civile et d’autres. La présidente de ce conseil, Denise SINANKWA,, a dit que cette économie agricole ne serait possible que quand les banques burundaises s’organisent autrement dans le but de faire parvenir les crédits aux petits agriculteurs.Les experts qui ont fait des exposés au cours de cette réunion ont passé en revue tout en tas de mécanismes à mettre en place, que ça soit au niveau du financement ou au niveau des mécanismes institutionnels légaux, pour qu’on relance l’agriculture. Les idées majeures s’articulaient autour de la mise en place d’une institution financière spécialisée dans le domaine de l’agriculture seulement ainsi que la mise en place d’un fond de garantie et la relance des micro-assurances, ce qui n’existent pas au Burundi. L’un des conférenciers Boaz NIMPE a fait savoir que si cette stratégie bancaire est mise en place, il serait bon que la banque centrale disponibilise de la liquidité nécessaire aux banques qui s’intéresseraient au financement de la filière agricole.
[ http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/1/152 : publié Mercredi, le 08/03/2017 par NKURUNZIZA Dieudonné ]