Il indique également que ce dossier est complexe parce qu’il engage trois pays à savoir le Burundi, le Rwanda et la France. « Vous savez qu’il y a eu beaucoup de polémiques autour des responsabilités de l’attentat. Les uns parlent de l’accident mais nous disons carrément que c’est un attentat puisque l’avion a été descendu par un missile », a dit le Porte parole du gouvernement du Burundi.
Selon Philippe NZOBONARIBA, lorsqu’il s’agit de rétablir les responsabilités, les enquêtes menées par un juge Français ont établi que l’avion a été descendu par les combattants du FPR de Paul Kagame. Philippe NZOBONARIBA ajoute que cela a conduit à un conflit entre la France dont les pilotes ont trouvé la mort dans cette attentat et le pouvoir rwandais actuel qui a rejeté cette responsabilité, la mettant plutôt sur le dos des extrémistes du régime Juvénal HABYARIMANA.
Le Porte-parole du Gouvernent précise que lorsqu’il y a trois pays qui sont impliqués dans la recherche de cette vérité, le Burundi doit s’aligner sur ce que les enquêtes vont relever. Quant à savoir si le Burundi aurait porté plainte, NZOBONANRIBA répond que les responsabilités ont été rejetées de ceux-là même qui habitent le terrain dans lequel l’attentat a été commis. De toute façon, il précise que la responsabilité première incombent à l’Etat Rwandais sur lequel le crime a été commis.
Comme les trois pays ne parviennent pas à s’entendre et que les burundais sont des victimes tout comme les Français, « nous pensons que le procès sera dégagé parce que ni la France, ni le Burundi ni les familles des victimes ne sont pas prêts à renoncer pour que les leurs terminent dans l’oubli et dans l’anonymat » a-t-il indiqué. Le message que le Porte-parole du gouvernement laisse à la population burundaise qui a soif de connaitre la vérité est de patienter et d’attendre jusqu’à ce qu’on aura proclamé les résultats des enquêtes.
[ http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/2/145 : publié Mardi, le 04/04/2017 par Kurubone Alfred ]