Selon les informations de Libération, Sonia Rolland a été convoquée puis entendue par la police judiciaire, dans le cadre de l’affaire dite des « biens mal acquis ». Une enquête autour d’un recel de détournement de fonds publics dans laquelle l’ancienne Miss France se retrouve bien malgré elle citée.
Sonia Rolland se serait bien passée de cette convocation. Il y a quelques semaines, l’ancienne Miss France a été entendue par L’Office central pour la répression de la grande délinquance financière, dans le cadre de l’affaire dite des « biens mal acquis ». Mais pourquoi le nom de la comédienne de 40 ans a-t-il été cité dans cette enquête pour recel de détournement de fonds publics? Selon les informations de Libération, Sonia Rolland serait propriéraire d’un appartement du XVIe arrondissement de Paris d’une valeur de 800.000 euros, grâce au don d’Omar Bongo, président du Gabon de 1967 à 2009.
L’ancienne reine de beauté s’était liée d’amitié avec Omar et Edith Bongo, et ceux-ci avaient souhaité lui faire un cadeau, pour, selon les informations du quotidien, la « remercier de l’image que je véhiculais pour l’Afrique ». Problème : ce bien aurait été acquis par Omar Bongo dans le cadre d’un montage financier et d’une affaire de détournements de fonds dans laquelle sont visés plusieurs chefs d’Etats africains. Une information que le riche donateur n’avait bien évidemment pas communiquée à Sonia Rolland, qui a été mise au courant de la supercherie le jour de son audition.
Selon nos confrères, la mère de deux enfants serait tombée des nues, et n’aurait pas pu imaginer les magouilles financières derrière ce cadeau. « Mais je ne pouvais pas refuser un tel don », a-t-elle expliqué aux enquêteurs. Pour l’heure, Sonia Rolland n’a pas réagi publiquement à ces révélations, elle qui a réussi avec (…)
Source: la Libération