Ces propos sont du Porte-parole du Président de la République du Burundi lundi 15 mai 2017, au cours d’une interview qu’il a accordé à un journaliste de la radio nationale. Jean Claude Karerwa indique que cette commission a été mise en place tenant compte des erreurs du passé qu’il faut éviter à tout prix.
Concernant la question de certaines organisations de la société civile qui ont lancé un appel au gouvernement du Burundi demandant de travailler non seulement sur le rapport de la commission nationale du dialogue inter burundais CNDI, mais aussi d’attendre l’issu du dialogue interburundais d’Arusha, Jean Claude Karerwa indique qu’elles ont oublié ce qui s’est passé en 2015 avec des malentendus à certaines dispositions de la constitution.
Le Porte-parole du Président de la République fait savoir qu’ Il est dès lors plus pertinent d’éviter de retomber dans les erreurs du passé ou de subir encore une fois, le sort résultant des dernières échéances électorales de 2015.
Quant à la question de savoir si cette commission répond à toutes les tendances, le Porte-Parole du Président de la République indique que cette commission est très représentative à ce sens qu’elle est composée de toutes les composantes de la vie nationale : les leaders politiques, les acteurs politiques, les représentants des confessions religieuses, les femmes et les jeunes. Bref, toutes les tendances ont été représentées précise Jean Claude Karerwa.
A la question de l’équilibre genre au niveau de cette commission, le Porte-parole du Président de République tranquillise en disant que ces membres ont été nommés pour l’intérêt du pays et non pas parce qu’on est femme ou homme.
[ Source : http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/2/153 : publié Lundi, le 15/05/2017 par BIGIRIMANA Raphaël ]