Dans les belles histoires de la Bible, on nous raconte que malgré les miracles que Jésus-Christ aurait produits devant les hommes et les femmes, de son époque sur Terre, ils ont refusé de l’accepter comme étant le fils de Dieu. Est-il possible alors de faire entendre raison à quelqu’un qui s’y refuse ? Impossible. Depuis 2015, le Burundi est dans le collimateur, il se débat dans la circonscription d’un peloton de requins, dont les lieutenants en chef se trouvent quelque part en Europe.
Qu’au Burundi, il y ait la paix ou pas, qu’il y ait des institutions élues par le peuple ou pas, qu’il y ait le respect des droits de l’homme ou pas, qu’il y ait le respect de la constitution ou pas qu’il y ait le respect de l’accord d’Arusha ou pas, le Burundi était déjà condamné bien avant 2015. Mais alors, qu’est-ce que le Burundi de Pierre Nkurunziza a fait de si gravissime que le Rwanda de Paul Kagamé, que la RDC de Joseph Kabila, que l’Ouganda de Yoweli Museveni, que le Congo de Denis Sassou Ngwesso, que le Cameroun de Paul Biya, que le Tchad d’Idris Deby, n’ont pas fait pour mériter une telle convergence d’hostilité hors norme et d’acharnement intempestif ?
Des drôles d’enquêtes sont régulièrement faites, des rapports « bidons » sont régulièrement produits, des fausses alertes de génocide en cours sont régulièrement lancées etc… Tout ça pourquoi ? Regardez et réfléchissez un peu sur l’exemple de ce récent rapport sur l’état des droits de l’homme au Burundi, c’est ni plus ni moins, la mise sur papier des dires de l’opposition radicale. Plus drôle encore, ces extraterrestres enquêteurs qui n’ont pas mis leurs « voets » chaussés en sabots sur le sol Burundi, ont préféré interroger les réfugiés burundais exilés au Rwanda, or, ces réfugiés sont chaque jour militairement entraînés par le Rwanda pour déstabiliser le Burundi. Peux-tu demander aux rebelles ce qu’ils pensent du gouvernement qu’ils combattent ? Il faut être l’un de ces fameux enquêteurs pour oser ça et ne pas savoir la réponse à l’avance. C’est pourquoi le contenu de ce rapport est un non sens et imaginaire. Ce sont des pires âneries qu’on veut faire gober aux ignorants pour constituer un alibi de franchissement de la fameuse « ligne rouge » tant attendu.
Certes, « qui veut tuer son chien l’accuse de rage », mais les commanditaires de ce biaisé de rapport doivent savoir que le Burundi n’est ni « chien » ni « leur chien ».
Il est donc évident avec preuve à l’appui, que la cabale mise en place est l’oeuvre d’un certain pays qui se dit experts du Burundi et qui prend toujours les devants dans le processus de décapitation des institutions burundaises. Cette ingénierie de déstabilisation de la sous région des grands lacs dont ce pay se considère être dépositaire mais aussi classée comme étant « une sorte de » sa chasse gardée. Il se murmure que coûte que coûte et en connivence avec d’autres pays prédateurs de l’Occident y compris le Rwanda sont décidés de mettre tout en commun pour décapiter les institutions actuelles du Burundi comme en octobre 1993. Ce n’est pas anodin qu’en Europe, même un voyou ou un SDF ou même un vaut rien se dit prêt à combattre Pierre Nkurunziza, ces milieux ne lésinent pas sur les moyens, ils lui donnent des moyens logistiques et financiers; pas de piste à négliger disent-ils.
Comme nous le disons souvent, les Burundais doivent prendre conscience de la cruauté de ce peloton dirigé par cette association de prédateurs, ils doivent être aux aguets et prendre des dispositions efficaces qui s’imposent en évitant de tomber dans les pièges. La vigilance doit être en trois dimensions et toujours au zénith.
Démasquer à temps les taupes et les marionnettes est un plus. Eviter de danser les « Ndombolo » car la guerre ne fait que commencer.
Par Roberto Bacinoni