Et maintenant quelle est la suite?

L’#UE, la Belgique en tête a vilipendé le #Burundi depuis 2014,le plaçant dans une situation où les officiels burundais ont été sommé de justifier un à un le fonctionnement du Burundi, comme des gamins devant un éminant professeur.

Le bouchon a tellement été poussé loin où certains ONGs ‘droit de l’homme’ oblige, sont arrivés mêmes à assimiler des prisonniers de droits communs en prisonniers politiques. Avec comme argument fallacieusement mensonger où l’on nous sert le nombres de 9900 prisonniers politiques chiffres correspondant à l’ensemble des détenus au Burundi.

Mr @dreynders qui n’est pas un novice en politique et en connaissance de la région des grands lacs africains avait fini par se réveiller et lâcher:https://twitter.com/willynyamitwe/status/843744331538272256.

Pour ce qui suivent bien la situation au Burundi, personne n’ a été surpris par ces déclarations. Ceux qui avaient préparé et administré secrètement le changement de régime au Burundi avait bel et bien échoué, il était grand temps d’amorcer une tangente pour pouvoir sortir de la crise(sans perdre la face); surtout que les deux autres « chasses gardées »(Rwanda RDC) allaient entrer dans leur année électorale, donc des grabuges en perspectives.

Et maintenant que faire!

Le pays a plié mais il n’a pas rompu, des manœuvres très élaborées (et ce n’est pas fini) ont été exécuté pour l’asphyxier économiquement en lui privant entre autre les devises et en protégeant des personnes qui avaient comme mode d’expressions la promotion de la violence. Il a été prouvé à suffisance que le Burundi est dans la ligne de mire de l’occident dans le but de le déstabiliser, car disait on dans certains milieux; ce qui n’est pas possible au Rwanda est largement faisable au Burundi. Le Burundi doit accepter de gré ou de force d’être le « hub » des multinationales entre la RDC au sud ouest et la Tanzanie au sud est; d’autant plus que les réserves tanzaniennes en gaz et pétrole sont plus que ceux de l’Arabie Saoudite et le Qatar réunies. Le port de Bujumbura sur lac Tanganika en faisant probablement un des meilleurs ports intérieurs de ce majestueux lac, la première réserve mondiale d’eau douce.

Les Burundais doivent comprendre que pas mal de monde sont jaloux de leur situation, tant géographique qu’au niveau du climat(température moyenne du pays=21.5°C) sans oublier son sous sol. c’est à cause de tout cela que l’on ne nous laissera pas en paix de si tôt.

Toutes ces raisons doivent pousser les Burundais à retrousser les manches comme ils le font déjà, mais l’effort doit être soutenu, continu et la vigilance plus élevée que jamais.

Quant à l’#EU et ce depuis l’époque de Mehemet Ali en Egypte, les Burundais doivent savoir de tout temps, avoir à l’esprit que la doctrine pratiquée depuis lors; est celle du « CHAOS PERMANENT » et c’est particulièrement vrai pour les pays d’Afrique et le #Burundi ne fait pas exception. Et ce chaos permet de faire des affaires et les plus juteux, car voyez vous celui qui est occupé à survivre pense rarement à protéger efficacement ses biens.

Uwubwirwa n’uwumva, uwerekwa n’uwubona.