Arrestation de 24 personnes pour trafic d’êtres humains dans le nord-ouest

La Police nationale du Burundi (PNB) a annoncé jeudi qu’elle a procédé mercredi à l’arrestation de 24 personnes, les unes étant des victimes du trafic d’êtres humains et les autres étant des trafiquantes de ce commerce.

Selon le porte-parole de la PNB, Pierre Nkurikiye, qui s’est exprimé aux media, « il y a eu 24 femmes qui ont été appréhendées à Kayanza à bord de deux bus avec pour destination Oman via l’Ouganda ».

Il a indiqué que sur les 24 femmes appréhendées, 18 sont des victimes du trafic d’êtres humains et que six sont des trafiquantes qui les transportaient.

Il a ajouté que le dossier est en cours d’être confectionné pour être transmis à qui de droit et que des appels en provenance des gens se trouvant en Ouganda et dans le pays de destination (Oman) ne cessent de tomber pour essayer de corrompre les enquêteurs afin de laisser ces femmes continuer leur voyage.

« Ces appels nous ont donné raison de confirmer finalement que c’est réellement un trafic d’êtres humains », a souligné le porte-parole de la PNB.

Oman, comme l’Arabie Saoudite, deux pays du Moyen-Orient, sont souvent cités comme pays destinataires des femmes et filles burundaises victimes du trafic des êtres humains.

Jacques Nshimirimana, président de la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi (FENADEB), a souligné dernièrement dans le journal IWACU que son organisation travaille depuis peu avec certaines organisations de la société civile dans ces deux pays et que depuis lors, des victimes burundaises de ce trafic humain bénéficient de l’assistance de la part de ces organisations.

French.china.org.cn | le 18-08-2017