La CNIDH note que la commission d’enquête reconnait qu’elle n’a pas pu accéder au territoire burundais en vue d’effectuer des enquêtes de terrain ni approfondir ses enquêtes et couvrir l’ensemble des violations et atteintes alléguées
Le Président de la CNIDH Jean Baptiste Baribonekeza dit que les experts se sont contentés uniquement des déclarations de certains réfugiés burundais et des informations obtenues aux moyens de contacts menés à distance.
Il dit que la commission n’a pas mené des investigations auprès des burundais résidant dans le pays, des autorités, des institutions et organisations œuvrant actuellement au Burundi, ainsi que des sites et autres informations de terrain, afin d’avoir des informations bien documentées, recoupées, équilibrées et suffisamment convaincantes et fiables.
La CNIDH demande au gouvernement burundais de maintenir sa politique d’ouverture sur les questions des droits de l’homme tout en protégeant le peuple burundais contre le velléités d’atteinte à ses aspirations légitimes et de continuer à s’engager dans le dialogue sur toutes les questions de préoccupation de la population burundaise.
Au conseil des droits de l’homme, Jean Baptiste Baribonekeza lui demande de ne pas considérer le rapport de la commission comme un rapport final et concluant, mais plutôt comme une invitation au dialogue de son contenu.
A la CPI, Jean Baptiste Baribonekeza demande de clôturer l’examen préliminaire entamé depuis le 25 avril 2016 sur la situation au Burundi avec une décision permettant de laisser la justice burundaise l’opportunité de s’occuper de toutes les plaintes concernant les crimes pouvant avoir été commis au Burundi.
[ Source : http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/5/177 Politique : publié Lundi, le 11/09/2017 par NDARIBAZE Jean Marie ]