La RCA s’en sortira, selon l’ex-président burundais, Sylvestre Ntibantungaya APA, 17-06-2014

La RCA s’en sortira, selon l’ex-président burundais, Sylvestre Ntibantungaya APA, 17-06-2014

Bangui (Centrafrique) – L’ancien président burundais, Sylvestre Ntibantungaya (photo), a dit, mardi à Bangui, sa foi en l’avenir de la République centrafricaine, soulignant que d’après les contacts qu’il a eus avec les autorités de la transition il est permis d’espérer que la présidentielle de février prochain aura lieu et que le pays sortira de la crise dans laquelle il se trouve.

A la tête d’une délégation de la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL), Sylvestre Ntibantungaya a rencontré successivement le Premier ministre, André Nzapayéké, les membres de l’Autorité nationale des élections (ANE) et la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.

Avec le chef du gouvernement, les échanges ont porté sur la situation sécuritaire et l’appui de la CIRGL à la RCA pour le rétablissement dans la sécurité. Au sujet de l’audience la cheffe de l’Etat de transition, il a été question de faire passer un message à la prise de responsabilité de la part de tous les acteurs de la vie politique et sociale.

‘’Il faut que les leaders de la vie politique et sociale se comportent comme des leaders à travers qui se profilent des solutions et non des problèmes », a-t-il indiqué à sa sortie de la rencontre avec Samba-Panza.

‘’Nous sommes passés au siège de l’ANE pour leur exprimer notre solidarité et donner nos encouragements aux sept membres de cet organe qui a une responsabilité particulière, et d’après les informations recueillies les élections seront organisées l’année prochaine », a dit M Ntibantungaya, au sortir de l’audience avec les membres de l’ANE.

A en croire M Ntibantungaya, l’ANE est une institution à travers laquelle va passer une des solutions attendues à savoir l’émergence d’un pouvoir issu de la volonté du peuple centrafricain qui travaillera pour conjurer définitivement les problèmes que connait la RCA.

S’adressant aux leaders des groupes accusés à tort ou à raison d’être des vecteurs de la violence, il a indiqué qu »’il faut que ces leaders disent aujourd’hui à ceux qui se rangent derrière eux qu’il est temps d’arrêter la violence ».

Pour lui, la RCA n’est pas le premier pays dans la sous-région à connaître des conflits graves. ‘’Elle a toutes les ressources nécessaires pour faire face à cette crise et s’en sortir », a-t-il souligné.

La délégation de la CIRGL quitte Bangui ce mardi.