MIFP – Point de presse du lundi 08 janvier 2018 / Donner des éclaircissements à propos de l’impossible campagne « Teshwa ute »

photo : PPBDICOM

L’assistant du ministre de l’Intérieur et de la formation patriotique et porte-parole de ce ministère Thérence Ntahiraja, a animé un point de presse le lundi 08 janvier 2018 à Bujumbura. Le but était de donner des éclaircissements à propos de l’impossible campagne « Teshwa ute » initiée par les ASBL (Associations sans but lucratif) qui n’existent pas contre le prochain référendum sur le projet de l’amendement de la Constitution burundaise.

Selon l’assistant du ministre de l’Intérieur et de la formation patriotique Thérence Ntahiraja, en date du 05 janvier 2018, les 23 soi-disant organisations de la société civile burundaise ont lancé un appel à la résistance contre le prochain référendum de la Constitution du Burundi.M. Ntahiraja a révélé que les 23 soi-disant  organisations de la société civile sont composées de 13 ASBL qui n’existent pas car elles n’ont jamais été agrées par l’institution compétente. A cela s’ajoute 6 anciennes qui ont été radiées définitivement par le ministère en charge de la formation patriotique et 4 autres qui ont été suspendues, a-t-il dit. Ces soi-disant organisation de la société civile burundaise n’existent pas au Burundi et malheureusement se croient fonctionnelles. Elles sont mortes, seuls leurs anciens partisans existent. La société civile burundaise était composée de plus de 6 500 ASBL en 2015 tandis qu’aujourd’hui elle est composée de plus de 7 500 ASBL agréées conformément à la loi. M. Ntahiraja a fait savoir que la population burundaise est déjà consciente de la malignité et la malhonnêteté de ces ASBL pour avoir trahi la jeunesse en 2015. Avant d’attiser le feu, ces commanditaires avaient déjà installé leurs familles à l’étranger sous l’entretien et la protection de leurs bailleurs occidentaux.

Des motivations pour la révision de la Constitution burundaise existent.

En analysant le contenu de cette déclaration mensongère, M. Ntahiraja a indiqué que c’est dommage et regrettable que ces antidémocrates diabolisent le chef de l’Etat burundais qui est classé parmi les présidents africains les plus populaires qui sont toujours aux côtés de la population. A propos de la révision de la Constitution burundaise, des motivations existent en l’occurrence la conformité au traité de la Communauté est-africaine, les doléances des burundais collectées lors du déroulement du dialogue interburundais conduit par la CNDI, les recommandations de la Ceni, etc.En parlant des Burundais tués, ils devraient commencer depuis l’assassinat du héros de l’indépendance en 1961, puis 1965, 1972, 1988, 1993 et 2015. Ils ignorent sciemment les fosses communes répandues  dans toutes les provinces du pays. M. Ntahiraja a demandé de patienter pour attendre les vrais rapports de la Commission vérité et réconciliation (CVR). A la question de savoir si le député Agathon Rwasa et président d’Amizero y’Abarundi serait en train de regrouper les gens afin de leurs demander d’aller enseigner aux gens de voter non pour le prochain référendum, M. Ntahiraja a donné la position du ministère de l’Intérieur. Il a indiqué que le ministère va procéder aux investigations. Au cas où il trouverait  que c’est une réalité, toute personne sera sanctionnée conformément à la loi. Il a saisi  l’occasion pour faire un clin d’œil  à la population burundaise d’éviter de tomber dans ce piège avant que le temps n’arrive.M. Ntahiraja a clôturé en demandant à tous les Burundais de se lever comme un seul homme pour voter oui au prochain référendum du projet de la Constitution burundaise. Il a également demandé à tous les Burundais de contribuer aux élections de 2020 pour éviter tout chao qui pourrait se produire.

SOURCE : Martin Karabagega, http://www.ppbdi.com/index.php/extras/politique-cooperation-actualite-internationales

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