Le premier mois de l’année 2018 est déjà arrivé à mi-parcours, mais les médias, répondant toujours en écho au message présidentiel du Nouvel An 2018, continuent d’en diffuser de larges extraits. Ils ont pour cela, toutes les meilleures raisons de le faire, le message que le président de la République Pierre Nkurunziza a adressé à la nation à l’occasion du Nouvel An 2018, devant être considéré par nous tous comme notre plan d’action tout au long de cette année nouvelle. Il sied, pour cela, de rappeler le thème central de cette année et dont le chef de l’Etat a dit qu’il continuera à nous inspirer jusqu’en 2019. Ce thème est le suivant : « Méditons profondément sur notre pays, sachons d’où nous venons et où nous allons ». Il nous a plu de vous en parler dans l’un de nos récents éditoriaux.
Ce qu’il faut encore souligner, c’est que le message présidentiel a suscité une immense joie notamment dans les milieux carcéraux où environ 2 000 détenus attendent, du fond de leurs cellules, d’être libérés, le chef de l’Etat leur ayant accordé une grâce présidentielle conformément à la Constitution en son article 113. Il s’agit, a précisé le président de la République Pierre Nkurunziza, des prisonniers qui ont été condamnés à une peine d’emprisonnement ne dépassant pas cinq ans, des femmes enceintes et des femmes qui allaitent, de ceux qui vivent avec un handicap visible et de ceux qui ont déjà purgé la moitié de leur peine. Le chef de l’Etat leur a conseillé de retrouver la liberté dans la dignité et la responsabilité citoyennes.
Un tel acte hautement patriotique posé par le Père de la nation, ne peut qu’intervenir dans un Etat démocratique, où les lois sont respectées, où la Constitution est la seule référence dans l’organisation et la gestion de la société burundaise. Avec cette grâce présidentielle intervenue dans un Etat de droit, les Burundais se comptent par millions à être de plus en plus convaincus de l’engagement serein, authentique et irrévocable du président de la République Pierre Nkurunziza sur la voie royale de la démocratie, de la liberté et de la justice. Ainsi, sommes-nous loin de ce que les détracteurs du peuple burundais appellent un Etat de non droit, anti-constitutionnel et anti-démocratique en parlant de notre pays, en alimentant l’opinion internationale de rumeurs les plus insensées que le bon sens repousserait. Nous mettrons toujours tous ces gens, toutes ces organisations de mauvais aloi de prouver l’honnêteté de leurs écrits ou de leurs déclarations sur l’évolution de notre système politique qui ne manquera pas de surprendre, le moment venu, tous ceux qui, jusqu’ici, s’étaient contentés de prêter une oreille attentive aux professionnels de la déstabilisation et de la manipulation de l’opinion.
La haine, la méchanceté, le dénigrement, la diffamation, la falsification, voilà ce que distillent les écrits et les déclarations de ceux qui se complaisent à offenser la dignité du peuple burundais et de ses dirigeants, en clamant haut et fort que le Burundi est un Etat de non droit, anti-démocratique et anti-constitutionnel.En accordant la grâce présidentielle à 2 000 détenus conformément à la Constitution en son article 113, le chef de l’Etat a confirmé dans un langage de vérité et de responsabilité que le Burundi d’aujourd’hui a des ambitions fondées sur les vraies valeurs démocratiques.
Louis Kamwenubusa