« Les constructions à démolir sont celles érigées dans les six mètres de part et d’autre des routes nationales dans tout le pays», tiens à préciser Pierre Nkurikiye, porte-parole de ce ministère.
Cette campagne vise également les constructions qui ont violé les bornes des plans d’urbanisation dans les quartiers viabilisés et celles qui sont construites dans les espaces publics ou verts.
Alors que certains habitants dénoncent des abus dans cette campagne de démolition, le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique dresse un bilan plutôt positif.
« Cette activité se déroule normalement sans aucune irrégularité dans tout le pays », indique Pierre Nkurikiye, arguant que les cadres du ministère ont fait une descente sur terrain pour s’enquérir de la situation du 5 au 8 juillet. D’après lui, les concernés démolissent « eux-mêmes » les constructions érigées dans des places « interdites ».
Au sujet des allégations qu’il y aurait quelques constructions qui seraient épargnées, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique botte en touche. Il précise que la démolition des constructions anarchiques se déroule « sans exception aucune ».
Il rappelle qu’après marquage des constructions à démolir, les détenteurs des « autorisations de bâtir régulièrement » pourront présenter leurs recours auprès des autorités compétentes. Cette campagne, dit-il, prendra fin avec ce mois de juillet.
Par Egide Harerimana