Gitega: les jeunes déterminés à contribuer au développement du pays

Une usine de transformation de la patate douce en farine va bientôt voir le jour au Burundi. Selon le président de la Coopérative des jeunes pour la lutte contre le chômage (COJCC), M. Nineza Day, cette coopérative compte installer cette unité de transformation à Gitega dans un mois. Cette déclaration a été faite mercredi 19 janvier 2022 à Bitare en commune Bugendana dans la province de Gitega, quand les membres de cette coopérative procédaient à la fumure et au sarclage d’un champ de patate douce de 8ha.

Nineza Day qui est à la tête de cette coopérative a révélé à cette occasion que cette coopérative a commencé ses travaux de culture extensive de la patate douce en commune Giheta où elle dispose de grandes étendues. Pour lui, cette farine de patate douce sera utilisée pour la fabrication de la bouillie pour nourrissons, des biscuits, du pain et des beignets.

Il a saisi cette occasion pour tranquilliser les agricultures de la commune Giheta à qui cette coopérative a donné des boutures de cette variété de patate douce et qui s’inquiètent du marché d’écoulement pour leurs productions. « Notre usine pourra acheter toute la production et sera à même de la conserver pendant au moins 3ans », a indiqué Nineza Day.

Les membres de cette coopérative qui sont essentiellement des enfants des leaders politiques natifs de la province Gitega ont expliqué que l’agriculture est le moteur du développement et appellent les autres jeunes à aimer leur patrie et à s’investir pour le développement socioéconomique du Burundi.

Le président de COJCC, Nineza Day sollicite auprès de l’administration des terrains pour étendre cette culture de patate douce et pour y ériger des unités de transformation de ce produit en d’autres produits alimentaires.

Au nom des dépités natifs de Gitega, honorable Christophe Nduwayo, député à l’EALA, affirme que c’est le début de l’industrialisation et que c’est à encourager. Pour lui, l’initiative de ces jeunes fait honneur au pays car le Burundi pourra désormais allonger la liste de ses produits d’exportation. Il invite les opérateurs économiques burundais à investir dans de telles initiatives pour profiter du marché de l’EAC qui ne cesse de s’agrandir.

Christophe Nduwayo appelle également les autres jeunes du pays à s’inspirer de cette initiative et à profiter de l’expérience de la coopérative COJCC pour créer leurs propres entreprises afin de diversifier les produits d’exportation et ainsi contribuer au développement du pays.

 
Par NYANDWI Dieudonné