Manifestation de soutien pour le couple présidentiel
dimanche 29 juin 2014 par Jean Ikoraneza
Dans un intervalle très rapproché, on observe la navette du couple présidentiel burundais, Leurs Excellences Pierre et Denise Nkurunziza de Bujumbura à diverses capitales du monde pour se voir décoré. Ce samedi 28 juin 2014, c’est dans la foulée et l’euphorie de sa dernière décoration au Maroc et à l’invitation du ministre de l’intérieur Burundais que toutes les communes que compte le Burundi ont organisé des manifestations de joie et de soutien. »A tout Seigneur tout honneur ».
Pendant la matinée de ce week-end, c’est le député Pascal Nyabenda dirigeant du parti CNDD-FDD qui tient le haut du pavé en mairie de Bujumbura en tant qu’élu du peuple et non sous le tablier du président du parti au pouvoir selon sa déclaration. Il arrive en commune urbaine de Kamenge pour se joindre au corps défilant qui mesure près d’un kilomètre .
Sous un soleil de plomb, les manifestants crient à tue-tête : « NKURUNZIZA URAKARAMBA ». L’événement est célébré sous le thème que l’on peut lire sur une banderole : « Abanyagisagra turabakeje kw’iteka ntangere mudahengeshanya mugutera igihugu cacu ». Ceci se traduit en français : « Les citadins félicitent le couple présidentiel du Burundi pour l’honneur que le pays retrouve au concert des Nations grâce à ses réalisations.
L’honorable Pascal Nyabenda prenant la parole après l’hôte qu’est l’administrateur communal et annonce sur le toit de Bujumbura que l’événement n’a aucune connotation politique mais qu’il s’agit simplement des messages de félicitation au couple présidentiel qui fait l’honneur au pays, a laissé entendre le leader de la formation politique des Bagumyabanga après avoir donné le premier coup de pioche pour la construction d’une école fondamentale qui ouvre ses portes au mois de septembre prochain.
Les rumeurs, arme préférée pour les détracteurs du pouvoir à Bujumbura sont toujours à l’ordre du jour dans presque tous les discours. On préfère selon le député Pascal Nyabenda occulter l’histoire du Burundi, en omettant de parler de l’époque où les quartiers de la capitale de Bujumbura étaient balkanisés. Un Tutsi ne pouvait pas se rendre en commune urbaine de Kamenge ou Kinama. Non plus, le Hutu ne pouvait pas se rendre à Ngagara ou à Musaga de peur d’y laisser la peau.
La paix et sécurité sont une réalité incontestable dans la capitale de Bujumbura en témoigne la présence de ce mosaïque de toutes les composantes du peuple Burundais à Kamenge. Le destin du peuple Burundais étant unique et le pays indivisible, les Burundais ne devraient pas ignorer cette réalité, a-t-il lancé en guise de conclusion.