Le CNARED et la fameuse société civile burundaise basée en Belgique annoncent la création d’une rébellion armée pour anéantir Bujumbura!

Le mauvais génie finit toujours par bondir de lui-même. Réunis en conclave du 9 au 11 mars 2018, les membres du CNARED, ceux de la fameuse société civile qui s’étaient illustrés par les manifestations violentes en 2015 en tuant et cassant tout ce qui n’était pas à leur goût, encadrés, sous le haut patronage et financements des néo-colons ;

Photo : ikiriho

ils viennent de dévoiler au monde entier par un document daté et signé mars 2018 que l’ultime objectif depuis le départ était l’édification d’un mouvement armé, afin de prendre le pouvoir par les armes et jamais par les urnes.

Cette clarification vient à propos car depuis plusieurs mois, tous ceux qui disaient la vérité sur la véritable nature violente du CNARED, de cette fameuse société civile basée en Europe et de leurs financiers à savoir les néo-colons qui ne visent que l’exploitation du sous-sol africain à vil prix et tant pis pour les dégâts collatéraux en vies humaines. Nous sommes enfin fixés sur les mobiles et les moyens d’actions qui sont prévus par cette association momentanée de malfaisance. La guerre.

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Cette fameuse société civile n’épargne rien pour ternir l’image du Burundi mais surtout avec ses financiers, font tout pour nuire aux intérêts du Burundi partout où ils peuvent atteindre. Quand bien même, ses membres sont initiateurs de ce futur mouvement de rébellion pour attaquer le Burundi, donc loin d’être des pacifistes, ils sont arrivés à corrompre certains fonctionnaires internationaux qui depuis lors agissent, obéissent au doigt et à l’œil de ces suppôts du diable. Rien d’étonnant qu’on observe par ici ou par-là, des déclarations comme quoi le Burundi est un abattoir, des dépréciations des institutions burundaises ou tout simplement propagent des contre-vérités comme quoi la vie n’est plus possible au Burundi. Tout cela pour espérer faire le lit de leur projet macabre de guerre humanitaire comme en Irak, en Libye et actuellement en Syrie. Selon eux, le Burundi doit brûler ngo hatabonets’agapfa ntagakira.

L’intérêt de ce qui s’est passé le weekend passé lors de ce conclave, est que ces va-t’en guerre nous ont permis de mettre les visages sur ce projet. Demain ils ne pourront pas retourner dans leur cachette habituelle de défenseurs courageux des droits de l’homme, de société civile pacifique et apolitique, de victimes de leur engagement au service du genre humain, …. Ce sont des adeptes de la destruction avec un vaste projet de déstabilisation de toute la sous-région Est-africaine.

Photo : ikiriho

Nous disons halte à la surenchère maintenue et entretenue par certains néo-colons qui ne font que remuer quotidiennement le couteau dans la plaie de centaines de milliers de Burundais qui n’aspirent qu’à vivre paisiblement dans le pays que le très Haut leur a donné en héritage. Les Burundais ne cherchent noise à personne, et, on est en droit de se demander le « pourquoi » de cet acharnement.

L’effectif que les néo-colons pousse pour dominer le Burundi est à peine équivalent à celui d’une équipe de football, un noyau d’une trentaine d’acteurs politiques. Commencé en 2010 sous l’appellation de l’ADC-Ikibiri, transformé en 2015 pour les besoins de la cause en CNARED & Société civile associés, aujourd’hui ils veulent se muer en rébellion armée pour enfin parachever le travail pour lequel jusqu’aujourd’hui ils sont rétribués. Ils promettent que bientôt, les armes vont parler. C’est cela le combat pacifique qu’ils entendent mener pour le bien des millions de Burundais.

Le mauvais génie qui les anime, finira par les perdre, car qui prône l’épée périra par cette dernière.

Quant à cette société civile basée principalement en Europe qui s’habille avec une peau des droits de l’homme alors qu’il s’agit d’hommes et de femmes assoiffés de biens mal acquis et du pouvoir dictatorial au détriment d’une population laborieuse, qui ne leur doit rien. Qu’elle sache que les Burundais voient et consignent tout. S’ils ont l’ambition de nous ramener à nouveau dans une ère de dictature à l’instar des 40 ans de dictature passés, au cours desquels, des vies humaines ont été fauchées en 1965, 1969, 1972, 1988, 1993 et suivants, d’autres contraints à l’exil en passant par les traumatisés de tout genre ; sans que ces hypocrites ne lèvent un doigt pour dénoncer ce que la population endurait ; Que cette fameuse société civile comprenne enfin, que les Burundais ne se laisseront plus jamais faire comme des moutons, n’en déplaise à leurs soutiens financiers, néo-colons. Les Burundais ont l’intention de défendre becs et ongles la paix et la concorde chèrement acquises au travers des institutions démocratiques qu’ils se sont dotées.

Ruvyogo Michel

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