Les femmes sont appelées à promouvoir les bonnes pratiques favorables aux droits de l’homme et à la bonne gouvernance, c’est-à-dire opérer un changement positif dans leurs milieux de travail et dans l’entourage. Cet appel a été lancé à Gitega lundi 20 juin 2022 dans une retraite de renforcement des capacités des femmes leaders sur leur rôle dans le renforcement de la paix et la promotion de la bonne gouvernance, organisée par l’Institution de l’Ombudsman avec l’appui de l’ONU-FEMMES, du 20 au 24 juin 2022.
Au cours de cette retraite, Madame Claudine Ahishakiye qui a représenté la ministre en charge de la solidarité nationale a salué la tenue de cette retraite qui permettra aux participants d’échanger d’expériences sur les stratégies à mettre en place en vue d’asseoir la culture de la paix et de la bonne gouvernance dans le pays. Elle a réaffirmé la disponibilité et l’engagement du ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, pour faire avancer la cause de la femme.
La représentante résidant de l’ONU-FEMMES au Burundi Madame Clara Ma Anyangwe quant à elle, a indiqué que l’ONU Femmes apprécie l’implication de l’Ombudsman dans le renforcement des capacités des femmes à travers des initiatives transformatrices des communautés, une grande opportunité pour l’intégration des femmes dans toutes les structures institutionnelles et communautaires.
Selon Madame Clara Ma Anyangwe, l’ONU Femmes salue le fait que le Burundi est l’un des pays qui ont fait des avancées remarquables en matière de genre, de cohésion sociale et de consolidation de la paix. Elle a ajouté que la résolution 1325 des Nations Unies exhorte les institutions de l’Ombudsman et médiateur à collaborer avec les partenaires internes et externes dans la mise en œuvre d’actions visant la promotion des droits humains et la promotion de la bonne gouvernance.
Elle a ajouté que cette retraite sera une occasion d’impliquer les femmes leaders dans le renforcement de la paix, la promotion de la bonne gouvernance, la lutte contre les violences faites aux femmes et la promotion des bonnes pratiques favorables aux droits des femmes et à la masculinité positive.
De son côté, l’Ombudsman du Burundi Edouard Nduwimana a précisé que l’Institution qu’il dirige s’occupe de la consolidation de la paix et la cohésion sociale, avec un droit de regard sur le mode de gouvernance dans toutes les institutions de l’Etat et dans la communauté.
Il a saisi cette opportunité pour préciser que la question de la bonne gouvernance est étroitement liée à la paix et à la sécurité. Selon l’Ombudsman burundais, quand toutes les institutions incarnent la bonne gouvernance, répondent aux besoins de la population et accordent aux citoyens ce qui leur revient de droit, la paix est en ce moment garantie.
Et d’inviter les femmes présentes dans cette retraite à prendre le devant dans la promotion des valeurs positives qui conduisent à la consolidation de la paix et à la bonne gouvernance dans tous les domaines de la vie du pays.
Il sied de mentionner que la retraite sur le rôle des femmes leaders dans le renforcement de la paix et la promotion de la bonne gouvernance a vu la participation des femmes députés, gouverneurs provinciaux et administrateurs communaux, des femmes juristes et des représentantes des confessions religieuses, des femmes membres des conseils communaux, bref, des femmes du sphère administratif et celles qui occupent des postes de responsabilité dans la société civile ainsi que les conseillers socio-culturels des gouverneurs des provinces.
Par NYANDWI Dieudonné