Le nouveau Chef du Cabinet Civil du Président de la République du Burundi est le Colonel Aloys Sindayihebura, nous lui souhaitons pleins succès dans ces nouvelles fonctions et nous sommes d’avis qu’il s’acquittera de sa mission avec courage et abnégation.
D’après les « on-dit », cela augure beaucoup de changements de gouvernance en vue, surtout après la mini crise du carburant, la pénurie organisée du sucre, l’absence maligne des vaccins pour bétail et la rareté organisée des engrais agricoles, tout cela suivi d’un grognement de citoyens mécontents des agissements de certains hauts responsables.
Que s’est-il passé, que se passe-t-il ? On se le demande mais on est en droit de penser qu’il y aurait eu comme une sorte d’incompatibilité entre les comportements irrationnels moins diligents de certains hauts cadres avec la volonté affirmée du gouvernement laborieux de toujours mettre en avant l’intérêt du citoyen et du pays lorsqu’il faut poser des actes administratifs.
Comme l’apôtre Thomas si apôtres il y a, nous attendons avec impatience la fin des rumeurs dont certains sont sans fondements et d’autres avec raisons.
Le Burundi est un pays délicat et cette délicatesse se laisse découvrir quand l’observateur avisé prend la peine de visualiser les signaux avant-coureurs annonciateurs d’événements heureux ou malheureux selon l’angle d’observation.
En tous cas, rien de nouveau sous le soleil, il se lève pour tout le monde et brille pour les gentils comme pour les méchants. Le plus important c’est de se garder de ne jamais trahir le rêve de tout un peuple.
Ruvyogo Michel