Le groupe de la Banque mondiale a accordé un financement de 120 millions de dollars pour le projet de résilience des transports au Burundi. Ce financement vise à fournir une connectivité routière, efficace, sûre et résiliente au changement climatique sur le long de la route nationale n°3 qui relie le Burundi à la Tanzanie.
Pour la banque mondiale, ce projet comprend des composantes qui se renforcent mutuellement et qui permettent d’améliorer et d’accroître la résilience des infrastructures routières. Ces composantes s’attaquent à certaines causes de la dégradation des routes. Elles fournissent aussi une infrastructure sociale adaptée à la communauté et protègent les usagers vulnérables.
Grâce à un accès routier résilient, sûr et ouvert tout au long de l’année, la Banque mondiale indique que le projet va contribuer à relier la population aux marchés, à accroître les échanges commerciaux et à améliorer l’accès aux opportunités. Elle confie que les principaux bénéficiaires sont les transporteurs et les voyageurs, les habitants de la ville de Bujumbura, de la commune de Kabezi de la province de Bujumbura et de la commune de Muhuta de la province de Rumonge.
Le projet répondra aux besoins identifiés du secteur, tels que le renforcement de la capacité de gestion routière et la formation de spécialistes des transports, avec un accent particulier sur l’intégration des femmes.
En plus des investissements, « le renforcement des capacités institutionnelles et les activités de développement des ressources humaines financées au titre de ce projet sont indispensables pour aider le pays à réaliser ses objectifs de développement sectoriel ainsi que pour jeter les bases d’un secteur des transports efficaces et durable » a déclaré Hawa Cissé Wagué, représentante résidente de la banque mondiale au Burundi.
Ce projet de résilience des transports au Burundi est financé par l’Association internationale de développement (Ida) et sera mis en œuvre sur cinq ans.
Par Eric Ndizeye (Iwacu)