A part le Président du Sud Soudan qui s’est fait représenter par son Ministre des Affaires de la Communauté Est Africaine Mr Deng Alor Kuol, tous les autres Chefs d’Etat des pays membres de cette communauté ont fait le déplacement pour prendre part à cette rencontre.
Dans son discours prononcé à l’occasion de ce sommet qui s’est poursuivi à huis clos, le Président de l’EAC est revenu sur les décisions qui ont été prises au cours des sommets précédents tenus à Luanda, Nairobi et Sharm El Sheikh exprimant sa préoccupation pour la non amélioration de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC.
“Ces derniers mois ont été marqués par la non application des directives des Sommets des Chefs d’Etat, d’où la tenue urgente de ce sommet extraordinaire” a laissé entendre le Président Burundais invitant ses homologues à accélérer la mise en application de ces décisions pour le bien de la population Congolaise en particulier et de toute la région en général.
“La Fédération politique ne sera pas possible tant que l’un des États membres de l’EAC sera confronté à l’insécurité”, a-t-il indiqué, soulignant l’urgence de la restauration de la paix et la sécurité.
Ainsi, le 20ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Est Africaine a, entre autres, décrété un Cessez-le-feu immédiat par toutes les parties, le retrait de tous les groupes armés et ordonne aux Chefs des forces de défense de se réunir en une semaine et établir de nouvelles échéances pour le retrait et recommander la matrice de déploiement appropriée.
Par ailleurs, les Chefs d’Etat ajoutent que ce processus doit être accompagné par un dialogue. Les violations doivent être signalées au Président du sommet pour consultation immédiate avec les membres du sommet, comme stipulé dans le communiqué sanctionnant le sommet lu par Monsieur Peter Mutuku Mathuki, Secrétaire Général de l’EAC.
Signalons qu’en marge de ce sommet, le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye s’est entretenu à huis clos avec son homologue du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame.