Sous l’égide du président burundais aussi président en exercice de l’EAC, Evariste Ndayishimiye, les chefs d’Etats, Samia Suluhu de la Tanzanie ; William Ruto du Kenya, Joao Lourenco de l’Angola et médiateur désigné de l’Union africaine sur la crise à l’est de la RDC) ; des représentants du Soudan du Sud et de l’Ouganda, ont appelé à un ’’cessez-le feu immédiat’’ pour tous les groupes armés, lit-on dans un communiqué de l’EAC.
Etaient présents également dans cette réunion spéciale, Paul Kagame, le président de la République rwandaise et Félix Tshisekedi de la RDC.
Via ce communiqué, ces chefs d’Etats ont également appelé à la ’’réinstallation des déplacés’’. Et ce, avec un accent particulier aux déplacés du conflit entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23.
Pour eux, les réfugiés congolais se trouvant en Ouganda et au Rwanda devront être rapatriés dans leur pays d’origine.
Le mini-sommet sur la crise à l’Est de la RDC a en outre recommandé la formation du mécanisme de suivi et d’évaluation de la EAC. Et ce, « pour compléter le mécanisme de vérification conjoint élargi et le mécanisme de vérification ad hoc sur les incidents entre pays membres de la région », précise ledit communiqué.
Pour rappel, le 4 février 2023, à l’issue d’un sommet extraordinaire de l’EAC, tenu à Bujumbura, les chefs d’Etats de l’EAC avaient recommandé un ’’cessez-le feu immédiat’’. Ce qui n’a pas été malheureusement respecté au contraire, les hostilités ont repris avec plus d’intensité.
Par Rénovat Ndabashinze (Iwacu)