Pour le président de la CVR, ces audiences publiques viendront renforcer les vérités déjà trouvées par cette commission et donneront la parole à plus de personnes : témoins, victimes, rescapés, auteurs et le public.
Ces audiences permettront ainsi selon la CVR aux intervenants (victimes, auteurs, présumés auteurs, témoins …), d’éclairer le passé douloureux que le Burundi a connu dans le but global d’une réconciliation effective entre les burundais.
Le président de la CVR Pierre Claver Ndayicariye a fait remarquer néanmoins que les éléments recueilli par la CVR dans ces audiences ne peuvent être utilisés contre les victimes, les témoins, les présumés auteurs et les autres déposants.
Selon le président de la CVR, ces audiences publiques permettront de nous faire sortir de la globalisation, de libérer la parole comme une thérapie individuelle et collective et quitter les mensonges d’État et des familles.